"Le conflit corse ne peut toujours pas être considéré comme soldé, dans la mesure où un certain nombre d’individus restent incarcérés. Il appartient aux élus de s’impliquer, à leur niveau, celui du politique, pour solutionner ce problème de façon appropriée. Pour autant, les responsables du pouvoir français n’ont guère fait de gestes, alors même que depuis 2014 le FLNC est sorti de la clandestinité et que depuis, aucun événement n’est venu contredire cette position. Dès lors, un certain nombre de cas préoccupants subsistent, mais pour peu que l’on fasse preuve d’une volonté partagée d’aboutir, leur règlement n’apparaît pas insurmontable." a précisé Jean-Guy Talamoni.
La deuxième réunion de la commission s'est attachée à dresser un état des lieux en auditionnant les associations de soutien aux prisonniers les plus impliquées telles que Sulidarità. La Ligue des Droits de l’Homme Corsica est également intervenue pour évoquer les enjeux du débat. Tous ont parlé d'une question d'intérêt général qui fait l'objet d'un consensus fort dans la société corse.
Lors des différentes prises de parole plusieurs thèmes ont été discutés :
- Le rapprochement des prisonniers encore détenus sur le continent
- Le FIJAIT
- La réinsertion des anciens prisonniers
Les exemples irlandais et basques
La commission demandera également une évaluation du dispositif « Pace, Ritornu è Libertà » approuvé à une large majorité sous la mandature 2015/2017.