Sans concertation avec les élus, le Préfet et la directrice de l’ARS ont annoncé une mesure concernant les déplacements en direction de la Corse pendant les vacances de la Noël. En pleine crise sanitaire, l’Etat a attendu six mois pour adapter son dispositif de contrôle des flux de passagers sur notre île.
Formulées depuis le printemps et votées par l’Assemblée de Corse, nos propositions sont édulcorées à tel point que le dispositif de contrôle des passagers présenté par l’Etat se limite à une simple déclaration sur l’honneur. Combien de soignants et de personnes vulnérables faudra-t-il encore exposer pour qu’un test soit rendu obligatoire avant toute embarcation pour notre île ?
Il a fallu six mois pour que l’Etat réagisse enfin à notre proposition, mettant ainsi en danger les plus faibles d’entre-nous, tant du point de vue de la santé que de leur situation économique ou sociale. Il est plus que temps que les élus corses reprennent en main les leviers de décision.
Un dispositif peu fiable (test « obligatoire » sans obligation de la présenter à l’embarquement) et éphémère (levé au 8 janvier), ne saurait nous convenir.
Devant cette annonce, nous réitérons notre position consistant à instaurer l’exigence de tests négatifs (comme dans l’Outre-Mer) au départ des liaisons maritimes et aériennes vers la Corse et de le faire immédiatement, en lien avec les sociétés partenaires, sans attendre l’autorisation de l’administration d’Etat.
La mission qui nous a été confiée par le suffrage universel consiste à assurer la protection des Corses et la défense de leurs intérêts matériels et moraux, non de nous aligner sur les décisions erratiques de Paris et de ses relais.
Formulées depuis le printemps et votées par l’Assemblée de Corse, nos propositions sont édulcorées à tel point que le dispositif de contrôle des passagers présenté par l’Etat se limite à une simple déclaration sur l’honneur. Combien de soignants et de personnes vulnérables faudra-t-il encore exposer pour qu’un test soit rendu obligatoire avant toute embarcation pour notre île ?
Il a fallu six mois pour que l’Etat réagisse enfin à notre proposition, mettant ainsi en danger les plus faibles d’entre-nous, tant du point de vue de la santé que de leur situation économique ou sociale. Il est plus que temps que les élus corses reprennent en main les leviers de décision.
Un dispositif peu fiable (test « obligatoire » sans obligation de la présenter à l’embarquement) et éphémère (levé au 8 janvier), ne saurait nous convenir.
Devant cette annonce, nous réitérons notre position consistant à instaurer l’exigence de tests négatifs (comme dans l’Outre-Mer) au départ des liaisons maritimes et aériennes vers la Corse et de le faire immédiatement, en lien avec les sociétés partenaires, sans attendre l’autorisation de l’administration d’Etat.
La mission qui nous a été confiée par le suffrage universel consiste à assurer la protection des Corses et la défense de leurs intérêts matériels et moraux, non de nous aligner sur les décisions erratiques de Paris et de ses relais.