Je voudrais d’abord remercier Monsieur le Maire de Vezzani et ses adjoints pour leur accueil. Nous avons passés un bon moment tout à l’heure dans ce village pour lequel, vous le savez, j’ai beaucoup d’affection.
Monsieur le Conseiller exécutif et Président de l’ODARC, vous nous conviez aujourd’hui avec l’Association A Leva, dont je salue le Président, à échanger autour de la question du développement du bois et de la valorisation des forêts de nos territoires.
Je salue d’ailleurs les maires et les représentants des communautés de communes du Centre Corse et du Fium’Orbu Castellu présents aujourd’hui.
Je remercie aussi tous les acteurs publics et privés de cette filière.
Nous nous réunissons, en quelque sorte, en ouverture de cette 23ème édition d’A festa di u legnu è di a furesta qui se tient ce week-end. Je tenais à rassurer l’auditoire présent. Je ne me lancerai pas dans de longs développements théoriques sur la filière bois. Je suis élu à l’Assemblée de Corse depuis quelques années maintenant et j’ai pu, à ce titre, entendre beaucoup de grands discours sur le sujet au fil des mandatures qui se sont succédées. Pendant ce temps, des scieries ont fermé leurs portes…
Car, nous cultivons, comme dans d’autres domaines d’ailleurs, un curieux paradoxe. En effet, nous sommes l’une des régions de Méditerranée parmi les plus boisées avec un poids de la filière dans l’économie relativement faible au bout du compte. Et nous importons beaucoup de bois.
Je ne reviens pas sur les différentes raisons qui peuvent expliquer cette situation. Notamment la contrainte du relief avec les distances de débardage qui existent. Cela nécessite vous le savez d’agir sur l’offre. Avec une meilleure accessibilité aux exploitations. Mais aussi en soutenant les industries du sciage.
Concernant le bois énergie, je ne reviens pas sur son importance s’agissant du respect des engagements que nous avons pris en faveur de la Programmation Pluriannuelle de l’énergie et de la nécessité de l’autonomie énergétique avant 2050.
Toujours à ce sujet, je veux saluer la création de l’usine à granulés de Castifau qui offre un débouché à de nombreux acteurs de cette filière.
Nous avons, pour ce qui nous concerne, encore du travail à faire afin d’équiper le maximum de bâtiments publics de chaufferie bois.
Bien entendu, la politique de certification, l’effort en matière de formation, les démarches locales de développement forestier, et tout particulièrement celles basées sur les forêts privées et communales, sont autant d’éléments primordiaux de cette stratégie.
Enfin, il faut agir sur la demande. C’est notamment ce qui nous occupe aujourd’hui. Comment la commande publique peut participer à favoriser le développement de notre bois, de nos forêts et par là même de nos territoires ? Comment les collectivités, mais aussi les prescripteurs (architectes et bureaux d’études) peuvent y parvenir ?
Car il peut sembler injuste, pour des communes qui cumulent souvent de nombreuses contraintes, d’avoir une telle richesse mais de ne pas pouvoir en tirer profit au service des emplois et de l’économie de leurs territoires.
Aujourd’hui, comme je le disais au seuil de mon propos, je ne suis pas venu faire de grands discours mais je suis surtout venu vous écouter. Je vais laisser parler le Président de l’ODARC, qui est chargé d’animer cette filière pour le compte de notre Collectivité. Notre majorité a pris des engagements en faveur de la filière bois et forêts. Nous sommes là pour les concrétiser avec vous.
Je vous remercie.
Monsieur le Conseiller exécutif et Président de l’ODARC, vous nous conviez aujourd’hui avec l’Association A Leva, dont je salue le Président, à échanger autour de la question du développement du bois et de la valorisation des forêts de nos territoires.
Je salue d’ailleurs les maires et les représentants des communautés de communes du Centre Corse et du Fium’Orbu Castellu présents aujourd’hui.
Je remercie aussi tous les acteurs publics et privés de cette filière.
Nous nous réunissons, en quelque sorte, en ouverture de cette 23ème édition d’A festa di u legnu è di a furesta qui se tient ce week-end. Je tenais à rassurer l’auditoire présent. Je ne me lancerai pas dans de longs développements théoriques sur la filière bois. Je suis élu à l’Assemblée de Corse depuis quelques années maintenant et j’ai pu, à ce titre, entendre beaucoup de grands discours sur le sujet au fil des mandatures qui se sont succédées. Pendant ce temps, des scieries ont fermé leurs portes…
Car, nous cultivons, comme dans d’autres domaines d’ailleurs, un curieux paradoxe. En effet, nous sommes l’une des régions de Méditerranée parmi les plus boisées avec un poids de la filière dans l’économie relativement faible au bout du compte. Et nous importons beaucoup de bois.
Je ne reviens pas sur les différentes raisons qui peuvent expliquer cette situation. Notamment la contrainte du relief avec les distances de débardage qui existent. Cela nécessite vous le savez d’agir sur l’offre. Avec une meilleure accessibilité aux exploitations. Mais aussi en soutenant les industries du sciage.
Concernant le bois énergie, je ne reviens pas sur son importance s’agissant du respect des engagements que nous avons pris en faveur de la Programmation Pluriannuelle de l’énergie et de la nécessité de l’autonomie énergétique avant 2050.
Toujours à ce sujet, je veux saluer la création de l’usine à granulés de Castifau qui offre un débouché à de nombreux acteurs de cette filière.
Nous avons, pour ce qui nous concerne, encore du travail à faire afin d’équiper le maximum de bâtiments publics de chaufferie bois.
Bien entendu, la politique de certification, l’effort en matière de formation, les démarches locales de développement forestier, et tout particulièrement celles basées sur les forêts privées et communales, sont autant d’éléments primordiaux de cette stratégie.
Enfin, il faut agir sur la demande. C’est notamment ce qui nous occupe aujourd’hui. Comment la commande publique peut participer à favoriser le développement de notre bois, de nos forêts et par là même de nos territoires ? Comment les collectivités, mais aussi les prescripteurs (architectes et bureaux d’études) peuvent y parvenir ?
Car il peut sembler injuste, pour des communes qui cumulent souvent de nombreuses contraintes, d’avoir une telle richesse mais de ne pas pouvoir en tirer profit au service des emplois et de l’économie de leurs territoires.
Aujourd’hui, comme je le disais au seuil de mon propos, je ne suis pas venu faire de grands discours mais je suis surtout venu vous écouter. Je vais laisser parler le Président de l’ODARC, qui est chargé d’animer cette filière pour le compte de notre Collectivité. Notre majorité a pris des engagements en faveur de la filière bois et forêts. Nous sommes là pour les concrétiser avec vous.
Je vous remercie.