Le chômage de longue durée s’est installé dans notre paysage social. C’est un fléau qui exclut et précarise. Nombreuses sont les personnes contraintes d’accepter des emplois précaires, dans des conditions qui, parfois, n’autorisent pas une existence digne.
La Corse, selon les chiffres publiés par la DIRECCTE et Pôle Emploi, comptait en novembre 2017, 7 300 demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an, toute catégorie confondue. A ces personnes s’ajoutent malheureusement celles qui ne sont plus inscrites à Pôle emploi et qui en quelques sortes ont disparu des écrans radar.
Le dispositif "Territoire zéro chômeur de longue durée" paraît profitable pour la Corse. Il est fondé sur un triple postulat.
L’objectif de la commission ad hoc est de présenter la démarche aux responsables politiques et de l’illustrer par une déclinaison locale. Nous nous situons à la première étape de notre réflexion. Pour sa réussite le projet a besoin de réunir toutes les énergies de la Corse : société civile, acteurs du territoire, associations institutions, élus et population.
La Corse, selon les chiffres publiés par la DIRECCTE et Pôle Emploi, comptait en novembre 2017, 7 300 demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an, toute catégorie confondue. A ces personnes s’ajoutent malheureusement celles qui ne sont plus inscrites à Pôle emploi et qui en quelques sortes ont disparu des écrans radar.
Le chômage de longue durée est un fléau mais ce n’est pas une fatalité.
Le dispositif "Territoire zéro chômeur de longue durée" paraît profitable pour la Corse. Il est fondé sur un triple postulat.
- Personne n’est exclu. Tout le monde est employable et a une compétence qu’il peut valoriser.
- Il y a des domaines où les besoins sont importants mais ne peuvent pas être satisfaits par le secteur commercial. S’il y a des manques, notamment dans les collectivités locales, dans certaines activités ou dans les zones rurales, c’est qu’il y a nécessairement du travail.
- Enfin les moyens financiers existent.
L’objectif de la commission ad hoc est de présenter la démarche aux responsables politiques et de l’illustrer par une déclinaison locale. Nous nous situons à la première étape de notre réflexion. Pour sa réussite le projet a besoin de réunir toutes les énergies de la Corse : société civile, acteurs du territoire, associations institutions, élus et population.
Etat d'avancement
La première réunion de la commission s’est tenue le 20 octobre 2017. A cette occasion, M. Laurent GRANDGUILLAUME, président de l’association « TZCLD » dont la mission est d’accompagner les territoires volontaires, a présenté la démarche dans sa globalité. Il a été fait état, par ailleurs, de la mise en place de l’expérimentation dans la Communauté de communes Pasquale Paoli.
Afin de continuer les travaux, la commission ad hoc a été récréée dans notre nouvelle institution par délibération n° AC 18/031 du 2 février 2018.
La préparation de la deuxième phase d’expérimentation au niveau de la France est d’ores et déjà engagée. Le vote de la loi autorisant le lancement de cette deuxième phase, doit intervenir dans le courant de l’année 2019. Dès son vote, la loi ouvrira aux territoires prêts la possibilité d’obtenir l’habilitation à mener l’expérimentation. Les territoires volontaires prêts, seront ceux qui auront effectué les travaux préparatoires nécessaires et réuni les conditions de l’expérimentation, au moment du vote de la loi. Par conséquent les territoires corses volontaires devront être prêts au plus tard en janvier 2019.
Le jeudi 5 avril 2018, une nouvelle réunion de la commission s’est tenue. Il ressort des discussions trois points importants.
Les travaux de la commission ad hoc visent à rendre opérationnelle la démarche «TZCLD» en Corse; démarche qui produit des résultats positifs sur l’ensemble des territoires où elle est expérimentée.
L’enjeu est que la Corse soit retenue pour la deuxième phase d’expérimentation. L’engagement de l’Assemblée de Corse est d’impulser et d’accompagner la mise en œuvre de la démarche à l’échelle de l’île. Notre Assemblée est, en effet, à même de poursuivre la phase initiale de sensibilisation, de réflexion et d’explication, en mobilisant tous les acteurs locaux, les élus, les institutions, les associations et la population. Afin de continuer les travaux, la commission ad hoc a été récréée dans notre nouvelle institution par délibération n° AC 18/031 du 2 février 2018.
La préparation de la deuxième phase d’expérimentation au niveau de la France est d’ores et déjà engagée. Le vote de la loi autorisant le lancement de cette deuxième phase, doit intervenir dans le courant de l’année 2019. Dès son vote, la loi ouvrira aux territoires prêts la possibilité d’obtenir l’habilitation à mener l’expérimentation. Les territoires volontaires prêts, seront ceux qui auront effectué les travaux préparatoires nécessaires et réuni les conditions de l’expérimentation, au moment du vote de la loi. Par conséquent les territoires corses volontaires devront être prêts au plus tard en janvier 2019.
Le jeudi 5 avril 2018, une nouvelle réunion de la commission s’est tenue. Il ressort des discussions trois points importants.
- D’une part, il a été acté le principe selon lequel seule une action conjointe et collective de tous les territoires intéressés, à l’échelle de l’île, coordonnée par la commission ad hoc de l’Assemblée et le Conseil exécutif, serait de nature à faire aboutir favorablement la candidature de la Corse.
- D’autre part, la démarche a suscité un réel intérêt parmi les intercommunalités présentes qui ont manifesté leur intention de se porter volontaires.
- Enfin, le calendrier qui s’impose à la Corse étant court, la démarche doit sans tarder être engagée à l’échelle de tous les territoires de l’île.