C’est dans une session ordinaire des plus courtes – les travaux de l’Assemblée de Corse n’ayant duré qu’un seul jour compte tenu du faible ordre du jour - que l’ensemble des groupes politiques se sont retrouvés le jeudi 25 avril 2019.
Lors de la session des questions orales, notre conseillère Catherine COGNETTI-TURCHINI a interpellé le Président de l’Exécutif de Corse sur le montant des sommes allouées au réseau routier dans le budget primitif. En effet, et alors que la pertinence d’une seule institution aurait dû intensifier son action, le montant inscrit au BP ne saurait répondre aux besoins recensés pour améliorer les axes routiers. Aussi, elle a insisté sur le manque de relais locaux non identifiés par la population. Ce manque d’interlocuteurs est ressenti tant au niveau des élus qu’à celui des administrés et nous craignons fort de passer d’un jacobinisme parisien à un jacobinisme ajaccien.
Nous avons donc demandé à ce que le budget prévu pour l’entretien du réseau routier soit réévalué et que soient mis en place des permanences de la Collectivité de Corse dans l’ensemble des territoires afin que nos concitoyens ne se sentent plus éloignés des services dont ils ont besoin.
L’Assemblée de Corse a délibéré sur plusieurs rapports comme celui portant sur le règlement territorial des transports scolaires des élèves et étudiants en situation de handicap. Par la voix de François ORLANDI, notre groupe a manifesté son désaccord sur la proposition de règlement. En effet, celui-ci retire des compétences à la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Cette dernière étant composée d’associations qui ont une connaissance plus fine des besoins et réponses à apporter, elle est donc selon nous la mieux placée pour se prononcer sur les différentes situations individuelles. L’Exécutif n’ayant pas retenu notre remarque, nous avons donc voté contre ce rapport.
Par ailleurs, le Président de l’Agence d’Urbanisme et d’Energie (AUE) de la Corse a présenté un rapport portant sur une offre de services de l’AUE dans le champ de l’accompagnement des collectivités en matière d’urbanisme et de planification. Ce dernier, constituant une réponse à la conférence des Maires organisée par Madame la Préfète et dénoncée par la majorité territoriale, a soulevé plusieurs remarques de notre part. En effet, cette démarche était légitimement demandée par de nombreux Maires lors du grand débat de Cozzano eu égard aux nombreuses difficultés que ces élus rencontrent avec les services de l’Etat, y compris en matière d’urbanisme qui reste une compétence partagée entre l’Etat, la Collectivité de Corse et les Communes. Les Maires de notre groupe présents à cette conférence en ont d’ailleurs profité pour rappeler la nécessité à ce que la Collectivité de Corse soit associée à ces travaux afin de traiter les questions d’urbanisme dans son intégralité. Les Communes ont besoin d’un développement mesuré et celui-ci ne pourra se faire que si l’ensemble des acteurs se mettent autour de la table.
Il est regrettable que la majorité territoriale ait soulevé une polémique à ce sujet car si l’élection territoriale de décembre 2017 leur confère une légitimité incontestable, elle ne saurait être supérieure à celle des Maires élus démocratiquement en mars 2014. Produire des procès d’intention, stigmatiser une démarche légitime d'élus ne nous paraît pas opportun. Au contraire, nous devons travailler ensemble à créer cet espace de dialogue et de confiance pour trouver des réponses aux attentes des Corses.
Lors de la session des questions orales, notre conseillère Catherine COGNETTI-TURCHINI a interpellé le Président de l’Exécutif de Corse sur le montant des sommes allouées au réseau routier dans le budget primitif. En effet, et alors que la pertinence d’une seule institution aurait dû intensifier son action, le montant inscrit au BP ne saurait répondre aux besoins recensés pour améliorer les axes routiers. Aussi, elle a insisté sur le manque de relais locaux non identifiés par la population. Ce manque d’interlocuteurs est ressenti tant au niveau des élus qu’à celui des administrés et nous craignons fort de passer d’un jacobinisme parisien à un jacobinisme ajaccien.
Nous avons donc demandé à ce que le budget prévu pour l’entretien du réseau routier soit réévalué et que soient mis en place des permanences de la Collectivité de Corse dans l’ensemble des territoires afin que nos concitoyens ne se sentent plus éloignés des services dont ils ont besoin.
L’Assemblée de Corse a délibéré sur plusieurs rapports comme celui portant sur le règlement territorial des transports scolaires des élèves et étudiants en situation de handicap. Par la voix de François ORLANDI, notre groupe a manifesté son désaccord sur la proposition de règlement. En effet, celui-ci retire des compétences à la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Cette dernière étant composée d’associations qui ont une connaissance plus fine des besoins et réponses à apporter, elle est donc selon nous la mieux placée pour se prononcer sur les différentes situations individuelles. L’Exécutif n’ayant pas retenu notre remarque, nous avons donc voté contre ce rapport.
Par ailleurs, le Président de l’Agence d’Urbanisme et d’Energie (AUE) de la Corse a présenté un rapport portant sur une offre de services de l’AUE dans le champ de l’accompagnement des collectivités en matière d’urbanisme et de planification. Ce dernier, constituant une réponse à la conférence des Maires organisée par Madame la Préfète et dénoncée par la majorité territoriale, a soulevé plusieurs remarques de notre part. En effet, cette démarche était légitimement demandée par de nombreux Maires lors du grand débat de Cozzano eu égard aux nombreuses difficultés que ces élus rencontrent avec les services de l’Etat, y compris en matière d’urbanisme qui reste une compétence partagée entre l’Etat, la Collectivité de Corse et les Communes. Les Maires de notre groupe présents à cette conférence en ont d’ailleurs profité pour rappeler la nécessité à ce que la Collectivité de Corse soit associée à ces travaux afin de traiter les questions d’urbanisme dans son intégralité. Les Communes ont besoin d’un développement mesuré et celui-ci ne pourra se faire que si l’ensemble des acteurs se mettent autour de la table.
Il est regrettable que la majorité territoriale ait soulevé une polémique à ce sujet car si l’élection territoriale de décembre 2017 leur confère une légitimité incontestable, elle ne saurait être supérieure à celle des Maires élus démocratiquement en mars 2014. Produire des procès d’intention, stigmatiser une démarche légitime d'élus ne nous paraît pas opportun. Au contraire, nous devons travailler ensemble à créer cet espace de dialogue et de confiance pour trouver des réponses aux attentes des Corses.