Cette session de rentrée n’aura pas été marquée par un ordre du jour conséquent mais aura permis de remettre au cœur du débat des problématiques sociétales et sociales qui nous semblent fondamentales pour la construction d’une société apaisée, fraternelle et solidaire.
Outre l’examen des rapports dont certains ont trouvé un écho favorable de notre part comme l’appel à projets « Bien vieillir en Corse » ou encore l’aide exceptionnelle de fin d’année à destination d’un public précaire et d’autres qui n’ont pas eu notre soutien comme l’harmonisation des coefficients multiplicateurs de la taxe sur la consommation finale d’électricité qui augmenterait encore une fois les taxes pour les habitants de la Corse-du-Sud, notre groupe a présenté deux questions orales, quatre motions et cinq amendements.
La première question posée par Jean-Charles ORSUCCI portait sur les projets de déviations routières structurantes pour la Corse qui semblent sans cesse reportées. Nous avons donc interpellé la Présidente de l’Office des Transports Vanina BORROMEI sur les déviations d’Olmeto et de Sainte-Lucie-de-Porto-Vecchio lui demandant que celles-ci soient inscrites au prochain PPI routier. Sa réponse a consisté à dire que des aménagements d’appoint seraient réalisés et les études renforcées, restant vague quant à la réalisation de ces deux projets. Cette réponse loin de nos espérances ne nous a pas rassuré sur la vision de l’Exécutif à ce sujet.
La seconde question posée par Catherine COGNETTI-TURCHINI concernait la mise en place de la Collectivité unique, le devenir des agents et l’équité territoriale. Cette question s’est révélée être au cœur de l’actualité puisque le même jour une soixantaine d’agents s’étaient réunis dans le hall de l’Hôtel de région pour dénoncer l’harmonisation difficile des trois collectivités et l’incertitude qui pèse sur les agents et leur statut.
Notre première motion concernait le rachat du dispensaire qui appartenait au Conseil Départemental de Haute-Corse (CD2B) par le CROUS. Ce rachat permettrait à ce dernier de construire 100 chambres supplémentaires.
Le Président du Conseil Exécutif s’est engagé à nous présenter un rapport en ce sens le mois prochain dans lequel il sera rappelé que le projet avait été initié par le CD2B sous la présidence de François ORLANDI. La motion ayant permis de remettre dans le débat public ce dossier et vu l’engagement pris par le Président SIMEONI, nous avons fait le choix de retirer notre motion en attendant la session d’octobre.
A l’heure où encore 250 étudiants n’ont pas pu bénéficier de chambres étudiantes faute de disponibilité, ce projet au service de notre jeunesse demeure indispensable et nous le soutenons fortement.
La seconde motion présentée par Catherine COGNETTI-TURCHINI concernait la sensibilisation aux entreprises pour l’emploi de personnes en situation de handicap. L’intégration de ces personnes nous tenant extrêmement à cœur, nous avons été très fiers que cette motion ait été adoptée à l’unanimité de notre assemblée.
La troisième défendue par Marie-Hélène PADOVANI avait pour but d’étendre la carte de train à 20 € aux lycéens internes ainsi qu’aux mineurs apprentis. Elle a été adoptée à l’unanimité et donnera lieu à un rapport qui nous sera présenté au mois d’octobre par Mme Vanina BORROMEI. Cette motion permettra aux lycéens, étudiants et apprentis se trouvant dans la précarité de s’instruire et de se former sereinement sans avoir à se soucier du coût lié au déplacement ferroviaire.
Jean-Charles ORSUCCI a énoncé un phénomène plus qu’inquiétant et s’accentuant au fil du temps : la discrimination ethnique au sein des écoles abritant des classes bilingues.
En tant que défenseurs de la langue corse nous avons toujours considéré que celle-ci devait être un facteur d’inclusion, d’intégration et non d’exclusion. Or dans certaines écoles nous constatons un effet inverse provoqué par la répartition des élèves qui s’opère entre les classes non-bilingues et bilingues. En effet, nous retrouvons les enfants d’origine corse en classe bilingue et les enfants d’origine étrangère en classe non-bilingue. Cette réalité linguistique favorise une discrimination ethnique qui doit absolument être enrayée, contraire aux objectifs de construction d’une société désormais pluriculturelle. C’est pourquoi nous avons demandé que toutes les écoles bénéficiant partiellement de classes bilingues et dont les statistiques démontrent qu’une large majorité́ d’enfants souhaitent les intégrer deviennent des sites exclusivement bilingues. L’extension de cet apprentissage à l’ensemble des classes d’un établissement permettra de briser ce phénomène de discrimination, totalement contraire aux valeurs que défend l’école de la République.
Avec 58 voix pour (Andà Per Dumane - Femu a Corsica – Corsica Libera – Per l’Avvene – Pierre GHIONGA) sur 63 conseillers, notre motion a été adoptée, démontrant si besoin était que cet enjeu de société fait la quasi-unanimité.
Enfin, les cinq amendements déposés par notre groupe traduisaient comme toujours notre volonté d’apaiser les relations entre la majorité territoriale et l’Etat.
A titre d’exemple, lors de la motion n°57 sur l’enseignement bilingue au primaire présentée par Anne TOMASI nous avons demandé à modifier le terme « exhorte », employé envers l’éducation nationale par le terme « invite », qui nous semblait moins clivant. Notre amendement ayant été rejeté bien que tous les groupes de l’opposition se soient prononcés pour celui-ci, nous n’avons pas voté cette motion qui selon nous attisait les tensions.
Lutte contre la précarité, aide aux étudiants et aux personnes en situation de handicap, phénomènes de discrimination ethniques induites, notre groupe continue d’œuvrer pour la construction d’une société pluriculturelle qui doit s’inscrire dans l’apaisement et le respect d’autrui
Outre l’examen des rapports dont certains ont trouvé un écho favorable de notre part comme l’appel à projets « Bien vieillir en Corse » ou encore l’aide exceptionnelle de fin d’année à destination d’un public précaire et d’autres qui n’ont pas eu notre soutien comme l’harmonisation des coefficients multiplicateurs de la taxe sur la consommation finale d’électricité qui augmenterait encore une fois les taxes pour les habitants de la Corse-du-Sud, notre groupe a présenté deux questions orales, quatre motions et cinq amendements.
La première question posée par Jean-Charles ORSUCCI portait sur les projets de déviations routières structurantes pour la Corse qui semblent sans cesse reportées. Nous avons donc interpellé la Présidente de l’Office des Transports Vanina BORROMEI sur les déviations d’Olmeto et de Sainte-Lucie-de-Porto-Vecchio lui demandant que celles-ci soient inscrites au prochain PPI routier. Sa réponse a consisté à dire que des aménagements d’appoint seraient réalisés et les études renforcées, restant vague quant à la réalisation de ces deux projets. Cette réponse loin de nos espérances ne nous a pas rassuré sur la vision de l’Exécutif à ce sujet.
La seconde question posée par Catherine COGNETTI-TURCHINI concernait la mise en place de la Collectivité unique, le devenir des agents et l’équité territoriale. Cette question s’est révélée être au cœur de l’actualité puisque le même jour une soixantaine d’agents s’étaient réunis dans le hall de l’Hôtel de région pour dénoncer l’harmonisation difficile des trois collectivités et l’incertitude qui pèse sur les agents et leur statut.
Notre première motion concernait le rachat du dispensaire qui appartenait au Conseil Départemental de Haute-Corse (CD2B) par le CROUS. Ce rachat permettrait à ce dernier de construire 100 chambres supplémentaires.
Le Président du Conseil Exécutif s’est engagé à nous présenter un rapport en ce sens le mois prochain dans lequel il sera rappelé que le projet avait été initié par le CD2B sous la présidence de François ORLANDI. La motion ayant permis de remettre dans le débat public ce dossier et vu l’engagement pris par le Président SIMEONI, nous avons fait le choix de retirer notre motion en attendant la session d’octobre.
A l’heure où encore 250 étudiants n’ont pas pu bénéficier de chambres étudiantes faute de disponibilité, ce projet au service de notre jeunesse demeure indispensable et nous le soutenons fortement.
La seconde motion présentée par Catherine COGNETTI-TURCHINI concernait la sensibilisation aux entreprises pour l’emploi de personnes en situation de handicap. L’intégration de ces personnes nous tenant extrêmement à cœur, nous avons été très fiers que cette motion ait été adoptée à l’unanimité de notre assemblée.
La troisième défendue par Marie-Hélène PADOVANI avait pour but d’étendre la carte de train à 20 € aux lycéens internes ainsi qu’aux mineurs apprentis. Elle a été adoptée à l’unanimité et donnera lieu à un rapport qui nous sera présenté au mois d’octobre par Mme Vanina BORROMEI. Cette motion permettra aux lycéens, étudiants et apprentis se trouvant dans la précarité de s’instruire et de se former sereinement sans avoir à se soucier du coût lié au déplacement ferroviaire.
Jean-Charles ORSUCCI a énoncé un phénomène plus qu’inquiétant et s’accentuant au fil du temps : la discrimination ethnique au sein des écoles abritant des classes bilingues.
En tant que défenseurs de la langue corse nous avons toujours considéré que celle-ci devait être un facteur d’inclusion, d’intégration et non d’exclusion. Or dans certaines écoles nous constatons un effet inverse provoqué par la répartition des élèves qui s’opère entre les classes non-bilingues et bilingues. En effet, nous retrouvons les enfants d’origine corse en classe bilingue et les enfants d’origine étrangère en classe non-bilingue. Cette réalité linguistique favorise une discrimination ethnique qui doit absolument être enrayée, contraire aux objectifs de construction d’une société désormais pluriculturelle. C’est pourquoi nous avons demandé que toutes les écoles bénéficiant partiellement de classes bilingues et dont les statistiques démontrent qu’une large majorité́ d’enfants souhaitent les intégrer deviennent des sites exclusivement bilingues. L’extension de cet apprentissage à l’ensemble des classes d’un établissement permettra de briser ce phénomène de discrimination, totalement contraire aux valeurs que défend l’école de la République.
Avec 58 voix pour (Andà Per Dumane - Femu a Corsica – Corsica Libera – Per l’Avvene – Pierre GHIONGA) sur 63 conseillers, notre motion a été adoptée, démontrant si besoin était que cet enjeu de société fait la quasi-unanimité.
Enfin, les cinq amendements déposés par notre groupe traduisaient comme toujours notre volonté d’apaiser les relations entre la majorité territoriale et l’Etat.
A titre d’exemple, lors de la motion n°57 sur l’enseignement bilingue au primaire présentée par Anne TOMASI nous avons demandé à modifier le terme « exhorte », employé envers l’éducation nationale par le terme « invite », qui nous semblait moins clivant. Notre amendement ayant été rejeté bien que tous les groupes de l’opposition se soient prononcés pour celui-ci, nous n’avons pas voté cette motion qui selon nous attisait les tensions.
Lutte contre la précarité, aide aux étudiants et aux personnes en situation de handicap, phénomènes de discrimination ethniques induites, notre groupe continue d’œuvrer pour la construction d’une société pluriculturelle qui doit s’inscrire dans l’apaisement et le respect d’autrui