Madame la représentante du Président du Conseil Exécutif,
Monsieur le Président de l’Université de Corse,
Chère Mathilde,
Monsieur le chef d’équipe du service d’oncologie pédiatrique de l’institut Curie,
Mesdames et Messieurs les responsables d’associations,
Mesdames et Messieurs les parents,
Mesdames, Messieurs,
Aghju accittatu vulinteri l’invitazione di l’Università è di u so Presidente à participà à sta ghjurnata di sensibilizazione à i cancari di i zitelli. Sò à fiancu à voi oghje cun gran’piacè ma dinù cù un’emuzione tamanta.
Une immense émotion tant le sujet qui nous réunit est synonyme de souffrances, physiques, mais aussi psychiques. Beaucoup d’entre vous dans cette salle ne les connaissent que trop bien.
De l’avis des scientifiques, si les taux de guérison des cancers pédiatriques ont progressé ces dernières années, on connaît encore mal les mécanismes qui aboutissent au cancer de l’enfant. Il est indispensable donc que les autorités augmentent leur soutien à la recherche pour, à l’avenir, mieux connaître les tumeurs et ainsi accroître les chances de guérison. C’est aussi le sens de ma présence à vos côtés aujourd’hui. En tant que Président de l’Assemblée de Corse, j’estime que mon rôle est, d’une part, de participer à la sensibilisation du grand public. D’autre part, d’insister sur la nécessité d’amplifier le soutien des pouvoirs publics à la recherche. En effet, ce sujet des cancers pédiatriques doit, à mon sens, être politisé. J’entends par-là que ce problème de santé publique, appelle une réponse politique en faveur de la recherche et il est de notre responsabilité de le rappeler, voire, quand nous en avons les compétences, de concourir à la construction de cette réponse politique.
Vous avez conçu cette journée autour de deux axes forts :
En effet, je le disais au début de mon intervention, au-delà de la terrible souffrance physique, les jeunes malades et leurs familles doivent aussi faire face à une grande souffrance psychique.
Une souffrance psychique qui malheureusement est amplifiée par des questions matérielles auxquelles aucun malade ni aucune famille ne devrait plus être confronté. Une souffrance psychique accrue, nous le savons, pour les enfants malades du cancer en Corse. Vous seuls savez ce que vous avez vécu, ou ce que vous vivez toujours, mais il me semble nécessaire de rappeler qu’un enfant malade du cancer en Corse doit obligatoirement quitter l’île pour recevoir des soins.
L’éloignement avec la maison et la famille, les problèmes de logement et de déplacement sur le continent, les problèmes de disponibilité des parents auprès de l’enfant malade mais aussi auprès des frères et sœurs restés en Corse… sont autant de contraintes supplémentaires qui constituent ce que l’on nomme « la double peine ».
La lutte contre les inégalités face au cancer était un axe important du plan cancer de François Hollande en 2014. Nous constatons malheureusement que cette inégalité persiste en Corse.
Le travail mené par les associations pour alléger le poids de cette double peine est admirable et je veux ici les remercier, sincèrement. Cet engagement est indispensable. Je considère que la puissance publique a, elle aussi, un rôle majeur à jouer dans l’accompagnement des enfants et de leur famille pendant les soins. Pour ma part, je suis tout à fait favorable à ce que nous entamions, ensemble, des travaux de réflexion sur ce sujet afin de permettre à nos enfants malades du cancer de mener une vie la plus normale possible.
À ringrazià vi.
Monsieur le Président de l’Université de Corse,
Chère Mathilde,
Monsieur le chef d’équipe du service d’oncologie pédiatrique de l’institut Curie,
Mesdames et Messieurs les responsables d’associations,
Mesdames et Messieurs les parents,
Mesdames, Messieurs,
Aghju accittatu vulinteri l’invitazione di l’Università è di u so Presidente à participà à sta ghjurnata di sensibilizazione à i cancari di i zitelli. Sò à fiancu à voi oghje cun gran’piacè ma dinù cù un’emuzione tamanta.
Une immense émotion tant le sujet qui nous réunit est synonyme de souffrances, physiques, mais aussi psychiques. Beaucoup d’entre vous dans cette salle ne les connaissent que trop bien.
De l’avis des scientifiques, si les taux de guérison des cancers pédiatriques ont progressé ces dernières années, on connaît encore mal les mécanismes qui aboutissent au cancer de l’enfant. Il est indispensable donc que les autorités augmentent leur soutien à la recherche pour, à l’avenir, mieux connaître les tumeurs et ainsi accroître les chances de guérison. C’est aussi le sens de ma présence à vos côtés aujourd’hui. En tant que Président de l’Assemblée de Corse, j’estime que mon rôle est, d’une part, de participer à la sensibilisation du grand public. D’autre part, d’insister sur la nécessité d’amplifier le soutien des pouvoirs publics à la recherche. En effet, ce sujet des cancers pédiatriques doit, à mon sens, être politisé. J’entends par-là que ce problème de santé publique, appelle une réponse politique en faveur de la recherche et il est de notre responsabilité de le rappeler, voire, quand nous en avons les compétences, de concourir à la construction de cette réponse politique.
Vous avez conçu cette journée autour de deux axes forts :
- Le premier, que je viens d’évoquer : sensibiliser le grand public pour favoriser la recherche.
- Le second c’est augmenter l’implication des acteurs territoriaux.
En effet, je le disais au début de mon intervention, au-delà de la terrible souffrance physique, les jeunes malades et leurs familles doivent aussi faire face à une grande souffrance psychique.
Une souffrance psychique qui malheureusement est amplifiée par des questions matérielles auxquelles aucun malade ni aucune famille ne devrait plus être confronté. Une souffrance psychique accrue, nous le savons, pour les enfants malades du cancer en Corse. Vous seuls savez ce que vous avez vécu, ou ce que vous vivez toujours, mais il me semble nécessaire de rappeler qu’un enfant malade du cancer en Corse doit obligatoirement quitter l’île pour recevoir des soins.
L’éloignement avec la maison et la famille, les problèmes de logement et de déplacement sur le continent, les problèmes de disponibilité des parents auprès de l’enfant malade mais aussi auprès des frères et sœurs restés en Corse… sont autant de contraintes supplémentaires qui constituent ce que l’on nomme « la double peine ».
La lutte contre les inégalités face au cancer était un axe important du plan cancer de François Hollande en 2014. Nous constatons malheureusement que cette inégalité persiste en Corse.
Le travail mené par les associations pour alléger le poids de cette double peine est admirable et je veux ici les remercier, sincèrement. Cet engagement est indispensable. Je considère que la puissance publique a, elle aussi, un rôle majeur à jouer dans l’accompagnement des enfants et de leur famille pendant les soins. Pour ma part, je suis tout à fait favorable à ce que nous entamions, ensemble, des travaux de réflexion sur ce sujet afin de permettre à nos enfants malades du cancer de mener une vie la plus normale possible.
À ringrazià vi.