Sgiò Presidente di l’esecutivu,
Signore è signori i cunsiglieri esecutivi,
Signore è signori i cunsiglieri di l’Assemblea di Corsica,
Care tutte, cari tutti,
Un mot pour remercier les pompiers professionnels et volontaires qui se sont engagés durant les incendies de cette semaine. Tout mon soutien va aux populations des villages touchés et à leurs édiles. Notre vigilance est maximale face au risque renforcé et qui le sera de plus en plus par le changement climatique, l’augmentation des températures et des événements de vent soudain comme nous les avons vécus par le passé.
Un mot pour remercier aussi Angèle Coin qui est la cheffe du bureau des actes su Secrétariat Général de l’Assemblée de Corse et qui partira à la retraite après 40 années au service de cette institution. Je tiens à la remercier publiquement car elle a participé activement au Secrétariat Général dans de nombreuses missions et nous lui souhaitons évidemment une retraite la plus heureuse possible, la plus longue possible et bien méritée !
Avant la pause estivale, nous nous rassemblons aujourd’hui une dernière fois après plusieurs mois de travail intense autour de sujets centraux pour les Corses qui pèsent sur l'avenir de notre île. Je ne vais pas rappeler ici tout ce qui a été fait, le temps du rapport d’activité viendra d’ici le mois de janvier.
Je ne peux bien-sûr éviter de citer la commission permanente sur les dérives mafieuses de demain le savez, qui s’est tenue hier. Depuis plusieurs mois désormais, à la suite de la session extraordinaire du 18 novembre 2022, les élus de l’Assemblée de Corse et du Conseil exécutif se sont engagés avec les associations et les collectifs dans une série d’ateliers répartis en 5 thématiques. Nous avons tenu 35 réunions, 24 auditions d’experts, d’élus, d’ONG, pour comprendre la nature du phénomène mafieux et en tirer des enseignements qui nous permettront d’adapter aux mieux nos politiques publiques. Je souhaite le réaffirmer ici, notre engagement dans la lutte contre ce fléau social est important : il doit rester sans faille. En particulier dans le contexte actuel lourd à nouveau, avec l’assassinat à Aiacciu d’un jeune homme dans la fleur de l’âge. Je le signale d’autant plus car, sans connaître cette personne, je sais qu’il s’agit du fils et du frère de personnes qui travaillent à la Collectivité de Corse. Comme je le disais hier, il y a bien-sûr des victimes mais il y a aussi des familles qui souffrent et je tenais à manifester à cette famille, tout mon soutien.
Nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer en Corse une authentique liberté de vivre, d'entreprendre, de se projeter. Déjà, dans ces travaux riches, nous notons des convergences significatives. Il est important que nous puissions continuer ce travail qui viendra alimenter le rapport du Conseil exécutif que l’Assemblée de Corse examinera à l’automne. L’un des regrets que nous partageons collectivement, à la fois les élus et les membres des associations, c’est l’absence de coopération de la part des services de l’Etat. Aucun des représentant officiel invité ne se s’est rendu disponibles.
Cela est très inquiétant parce qu’un Etat doit être au service de ses citoyens, et, dans le cas d’espèce, il doit pouvoir rendre des comptes aux représentants élus du peuple.
Et ce n’est pas le bon signal qui a été envoyé, notamment auprès citoyens mais d’abord et surtout à la jeunesse.
Au cœur de nos préoccupations, vous le savez, nous plaçons encore et toujours la jeunesse. Mais si nous le répétons à l’envi, ce n’est pas par vanité électoraliste. C’est parce que nous en faisons un point cardinal de notre engagement démocratique.
A ghjuventù corsa, ghjè un capitale. Un capitale umanu è un capitale per l’avvene. Ghjè l’assicurenza di a persistenza di l’esse corsu. Chì si a ghjuventù ùn hà più l’esse corsu, ùn ci serà più populu corsu. A nostra ghjuventù, ghjè a nostra prusperità è ghjè u core di u nostru impegnu puliticu.
Malheureusement, le désenchantement de la jeunesse est bien présent. C’est un poison insidieux qui se diffuse, et qui se traduit, d’une part au travers d’un indicateur, celui de la performance académique qui, malgré les bons résultats au baccalauréat – que nous avons reçu hier avec le Président de l’exécutif et auxquels je renouvelle mes félicitations - le taux de diplomation est plus bas qu’ailleurs en Corse par rapport à la moyenne métropolitaine. Il faut nous en inquiéter et je sais que les politiques du conseil exécutif et en particulier d’Antonia Luciani portent une attention particulière sur cette problématique et s’emploient à proposer une offre de formation de qualité et diversifiée en prenant en compte les spécificités et les difficultés de la jeunesse insulaire. Ce désenchantement est une tendance mondiale, il n’existe pas qu’en Corse et je le constate à l’échelle européenne, qui prend racines dans un mal-être profond, des problématiques croissantes en termes de santé mentale par exemple et globalement, une perte de confiance en l’avenir.
C’est aussi ce que rappelait Jean-François BERNARDINI que nous avons auditionné lors de nos ateliers. Il est évident qu’une jeunesse désabusée qui ne se projette pas dans l’avenir fait le terreau des dérives mafieuse car elle constitue de mon point de vue, une proie facile.
D’un autre côté, les prévisions de l’Insee ne sont pas rassurantes. Présentées avant-hier soir lors de la conférence de Corsica Pruspettiva 2050 qui s’est tenue à Bastia, ces simulations nous interpellent aussi sur la situation de la jeunesse dans le futur. En 2018, nous avions en Corse un ratio de 110 seniors pour 100 jeunes. Selon l’Insee, en 2070, ce rapport sera de 240 seniors pour 100 jeunes. Cosa hà da esse sta ghjuventù ? Cosa farà sta ghjuventù ? Nous devons dès à présent nous emparer de ce sujet car dans tous les pays du monde où la jeunesse est largement minoritaire, l’on cesse d’innover et de se développer.
Historiquement et encore récemment, la jeunesse a joué un rôle central en Corse. Je ne reviendrai pas sur le riacquistu, sur les étudiants corses dans les facs du continent qui se sont mobilisés pour la réouverture de l’Università di Corsica. Je ne reviendrai pas non plus sur les mobilisations du printemps 2022.
Je voudrais aussi revenir sur le silence assourdissant de l’Etat suite à la délibération de l’Assemblée de Corse du 5 juillet dernier. Si des annonces au sujet de la révision constitutionnelle étaient attendues le 14 juillet dernier, le contexte tendu en France a certainement dissuadé le Président de la République de s’exprimer à ce moment-là. Actuellement en déplacement en dans le pacifique, les informations sur le contenu de la révision constitutionnelle sont peu nombreuses.
Après l’enthousiasme qu’a entrainé le projet commun dit « Autonomia » adopté à la majorité par l’Assemblée de Corse le 5 juillet dernier, nous attendons donc encore un signal important de la part de l’Etat.
« Bienheureux les artisans de paix » disait Gérald DARMANIN en citant Saint Mathieu à l’occasion de la commémoration de l’assassinat du Préfet Erignac. J’aimerais, depuis cette tribune, rappeler au Président de la République qu’à travers la parole d’un ministre, il s’est engagé à être un artisan de paix en Corse et que cette paix ne peut se concrétiser qu’avec la mise en place demain d’une autonomie telle qu’elle est demandée par cette assemblée et défendue par de nombreux corses.
Aujourd’hui peut-être plus que par le passé, l’avenir de notre île est largement incertain, dans un contexte planétaire qui l’est tout autant. Et une gestion autonome au plus proche des enjeux du territoire me semble être la voie indispensable pour relever tous les défis qui se présentent à nous.
La jeunesse, je le disais, c’est aussi la volonté de bouger, de s’ouvrir, de découvrir. Aussi, j’aurai l’honneur de vous présenter aujourd’hui un rapport sur une facette de la coopération que nous pouvons avoir entre parlementaires avec d’autres régions européennes, en particulier entre la Corse et la Toscane. Ce rapport vise à renouer entre élus corses et toscans mais aussi de rétablir une relation fondamentale dans le cadre de la création d’un groupe d’amitié parlementaire. Avec cette démarche, nous capitaliserons sur ce que nous faisons depuis plusieurs mois. Je sais que le Conseil exécutif travaille aussi sur cela de son côté. Il s’agit aussi évidemment d’illustrer dans le cadre du traité du Quirinal, de montrer que nous sommes capables de collaborer avec une région limitrophe. Rappeler que nous sommes liés à l'Italie depuis des siècles. C'est un élément indispensable je le crois et un signale que nous devons envoyer à la jeunesse sur l’ouverture que nous devons avoir sur l’espace méditerranéen et largement européen. Je me félicite d’ailleurs de la tenue d’un débat particulièrement brillant sur la question européenne lors de la session de l’Assemblea di a Giuventù du 13 juillet.
En Corse comme ailleurs en Méditerranée, les fortes chaleurs et les incendies nous rappellent aussi combien il est essentiel de renforcer notre coopération avec les régions limitrophes et je sais que les Sis sont investis sur ce sujet avec un rapport demain fruit de longs mois de travail de la CEDENATE. C’est par l’analyse, l’anticipation, la prospective et le partage de nos expertises individuelles, l’on peut être un exemple de solidarité et d'action concertée entre régions du pourtour méditerranéen pour protéger notre patrimoine commun et envoyer un signal d’espoir à la jeunesse.
Nos débats de ces deux jours seront donc essentiels pour notre île. Soyons pragmatiques, proactifs et malgré la chaleur, gardons à l'esprit que notre union dans la diversité est notre force, que notre amour de notre terre et de notre jeunesse est notre moteur.
Je vous remercie de votre attention.
À ringrazia vi !
Signore è signori i cunsiglieri esecutivi,
Signore è signori i cunsiglieri di l’Assemblea di Corsica,
Care tutte, cari tutti,
Un mot pour remercier les pompiers professionnels et volontaires qui se sont engagés durant les incendies de cette semaine. Tout mon soutien va aux populations des villages touchés et à leurs édiles. Notre vigilance est maximale face au risque renforcé et qui le sera de plus en plus par le changement climatique, l’augmentation des températures et des événements de vent soudain comme nous les avons vécus par le passé.
Un mot pour remercier aussi Angèle Coin qui est la cheffe du bureau des actes su Secrétariat Général de l’Assemblée de Corse et qui partira à la retraite après 40 années au service de cette institution. Je tiens à la remercier publiquement car elle a participé activement au Secrétariat Général dans de nombreuses missions et nous lui souhaitons évidemment une retraite la plus heureuse possible, la plus longue possible et bien méritée !
Avant la pause estivale, nous nous rassemblons aujourd’hui une dernière fois après plusieurs mois de travail intense autour de sujets centraux pour les Corses qui pèsent sur l'avenir de notre île. Je ne vais pas rappeler ici tout ce qui a été fait, le temps du rapport d’activité viendra d’ici le mois de janvier.
Je ne peux bien-sûr éviter de citer la commission permanente sur les dérives mafieuses de demain le savez, qui s’est tenue hier. Depuis plusieurs mois désormais, à la suite de la session extraordinaire du 18 novembre 2022, les élus de l’Assemblée de Corse et du Conseil exécutif se sont engagés avec les associations et les collectifs dans une série d’ateliers répartis en 5 thématiques. Nous avons tenu 35 réunions, 24 auditions d’experts, d’élus, d’ONG, pour comprendre la nature du phénomène mafieux et en tirer des enseignements qui nous permettront d’adapter aux mieux nos politiques publiques. Je souhaite le réaffirmer ici, notre engagement dans la lutte contre ce fléau social est important : il doit rester sans faille. En particulier dans le contexte actuel lourd à nouveau, avec l’assassinat à Aiacciu d’un jeune homme dans la fleur de l’âge. Je le signale d’autant plus car, sans connaître cette personne, je sais qu’il s’agit du fils et du frère de personnes qui travaillent à la Collectivité de Corse. Comme je le disais hier, il y a bien-sûr des victimes mais il y a aussi des familles qui souffrent et je tenais à manifester à cette famille, tout mon soutien.
Nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer en Corse une authentique liberté de vivre, d'entreprendre, de se projeter. Déjà, dans ces travaux riches, nous notons des convergences significatives. Il est important que nous puissions continuer ce travail qui viendra alimenter le rapport du Conseil exécutif que l’Assemblée de Corse examinera à l’automne. L’un des regrets que nous partageons collectivement, à la fois les élus et les membres des associations, c’est l’absence de coopération de la part des services de l’Etat. Aucun des représentant officiel invité ne se s’est rendu disponibles.
Cela est très inquiétant parce qu’un Etat doit être au service de ses citoyens, et, dans le cas d’espèce, il doit pouvoir rendre des comptes aux représentants élus du peuple.
Et ce n’est pas le bon signal qui a été envoyé, notamment auprès citoyens mais d’abord et surtout à la jeunesse.
Au cœur de nos préoccupations, vous le savez, nous plaçons encore et toujours la jeunesse. Mais si nous le répétons à l’envi, ce n’est pas par vanité électoraliste. C’est parce que nous en faisons un point cardinal de notre engagement démocratique.
A ghjuventù corsa, ghjè un capitale. Un capitale umanu è un capitale per l’avvene. Ghjè l’assicurenza di a persistenza di l’esse corsu. Chì si a ghjuventù ùn hà più l’esse corsu, ùn ci serà più populu corsu. A nostra ghjuventù, ghjè a nostra prusperità è ghjè u core di u nostru impegnu puliticu.
Malheureusement, le désenchantement de la jeunesse est bien présent. C’est un poison insidieux qui se diffuse, et qui se traduit, d’une part au travers d’un indicateur, celui de la performance académique qui, malgré les bons résultats au baccalauréat – que nous avons reçu hier avec le Président de l’exécutif et auxquels je renouvelle mes félicitations - le taux de diplomation est plus bas qu’ailleurs en Corse par rapport à la moyenne métropolitaine. Il faut nous en inquiéter et je sais que les politiques du conseil exécutif et en particulier d’Antonia Luciani portent une attention particulière sur cette problématique et s’emploient à proposer une offre de formation de qualité et diversifiée en prenant en compte les spécificités et les difficultés de la jeunesse insulaire. Ce désenchantement est une tendance mondiale, il n’existe pas qu’en Corse et je le constate à l’échelle européenne, qui prend racines dans un mal-être profond, des problématiques croissantes en termes de santé mentale par exemple et globalement, une perte de confiance en l’avenir.
C’est aussi ce que rappelait Jean-François BERNARDINI que nous avons auditionné lors de nos ateliers. Il est évident qu’une jeunesse désabusée qui ne se projette pas dans l’avenir fait le terreau des dérives mafieuse car elle constitue de mon point de vue, une proie facile.
D’un autre côté, les prévisions de l’Insee ne sont pas rassurantes. Présentées avant-hier soir lors de la conférence de Corsica Pruspettiva 2050 qui s’est tenue à Bastia, ces simulations nous interpellent aussi sur la situation de la jeunesse dans le futur. En 2018, nous avions en Corse un ratio de 110 seniors pour 100 jeunes. Selon l’Insee, en 2070, ce rapport sera de 240 seniors pour 100 jeunes. Cosa hà da esse sta ghjuventù ? Cosa farà sta ghjuventù ? Nous devons dès à présent nous emparer de ce sujet car dans tous les pays du monde où la jeunesse est largement minoritaire, l’on cesse d’innover et de se développer.
Historiquement et encore récemment, la jeunesse a joué un rôle central en Corse. Je ne reviendrai pas sur le riacquistu, sur les étudiants corses dans les facs du continent qui se sont mobilisés pour la réouverture de l’Università di Corsica. Je ne reviendrai pas non plus sur les mobilisations du printemps 2022.
Je voudrais aussi revenir sur le silence assourdissant de l’Etat suite à la délibération de l’Assemblée de Corse du 5 juillet dernier. Si des annonces au sujet de la révision constitutionnelle étaient attendues le 14 juillet dernier, le contexte tendu en France a certainement dissuadé le Président de la République de s’exprimer à ce moment-là. Actuellement en déplacement en dans le pacifique, les informations sur le contenu de la révision constitutionnelle sont peu nombreuses.
Après l’enthousiasme qu’a entrainé le projet commun dit « Autonomia » adopté à la majorité par l’Assemblée de Corse le 5 juillet dernier, nous attendons donc encore un signal important de la part de l’Etat.
« Bienheureux les artisans de paix » disait Gérald DARMANIN en citant Saint Mathieu à l’occasion de la commémoration de l’assassinat du Préfet Erignac. J’aimerais, depuis cette tribune, rappeler au Président de la République qu’à travers la parole d’un ministre, il s’est engagé à être un artisan de paix en Corse et que cette paix ne peut se concrétiser qu’avec la mise en place demain d’une autonomie telle qu’elle est demandée par cette assemblée et défendue par de nombreux corses.
Aujourd’hui peut-être plus que par le passé, l’avenir de notre île est largement incertain, dans un contexte planétaire qui l’est tout autant. Et une gestion autonome au plus proche des enjeux du territoire me semble être la voie indispensable pour relever tous les défis qui se présentent à nous.
La jeunesse, je le disais, c’est aussi la volonté de bouger, de s’ouvrir, de découvrir. Aussi, j’aurai l’honneur de vous présenter aujourd’hui un rapport sur une facette de la coopération que nous pouvons avoir entre parlementaires avec d’autres régions européennes, en particulier entre la Corse et la Toscane. Ce rapport vise à renouer entre élus corses et toscans mais aussi de rétablir une relation fondamentale dans le cadre de la création d’un groupe d’amitié parlementaire. Avec cette démarche, nous capitaliserons sur ce que nous faisons depuis plusieurs mois. Je sais que le Conseil exécutif travaille aussi sur cela de son côté. Il s’agit aussi évidemment d’illustrer dans le cadre du traité du Quirinal, de montrer que nous sommes capables de collaborer avec une région limitrophe. Rappeler que nous sommes liés à l'Italie depuis des siècles. C'est un élément indispensable je le crois et un signale que nous devons envoyer à la jeunesse sur l’ouverture que nous devons avoir sur l’espace méditerranéen et largement européen. Je me félicite d’ailleurs de la tenue d’un débat particulièrement brillant sur la question européenne lors de la session de l’Assemblea di a Giuventù du 13 juillet.
En Corse comme ailleurs en Méditerranée, les fortes chaleurs et les incendies nous rappellent aussi combien il est essentiel de renforcer notre coopération avec les régions limitrophes et je sais que les Sis sont investis sur ce sujet avec un rapport demain fruit de longs mois de travail de la CEDENATE. C’est par l’analyse, l’anticipation, la prospective et le partage de nos expertises individuelles, l’on peut être un exemple de solidarité et d'action concertée entre régions du pourtour méditerranéen pour protéger notre patrimoine commun et envoyer un signal d’espoir à la jeunesse.
Nos débats de ces deux jours seront donc essentiels pour notre île. Soyons pragmatiques, proactifs et malgré la chaleur, gardons à l'esprit que notre union dans la diversité est notre force, que notre amour de notre terre et de notre jeunesse est notre moteur.
Je vous remercie de votre attention.
À ringrazia vi !
* Seul le prononcé fait foi
