Le journal Corse-Matin de ce jour rend public un fait d'une gravité considérable : la mention "mouvance nationaliste" apposée sur un tableau officiel de la Direccte relatif à une opération de contrôle d'entreprises du secteur touristique.
Par ailleurs, la CFDT Corsica vient de faire état, dans un communiqué de presse, des mesures de représailles financières dont elle a été victime de la part de la même Direccte, pour avoir signé la "Charte en faveur de l'emploi local" dont j'avais pris l'initiative en ma qualité de Président de l'Assemblée de Corse.
Ces faits inacceptables relèvent non pas de simples dérapages mais de pratiques indignes de l'administration d'un pays démocratique. Ils évoquent plutôt la mise en oeuvre d'une véritable police de la pensée orwellienne.
Aussi, dès la rentrée prochaine, je proposerai qu'une commission de l'Assemblée de Corse soit chargée d'entendre les responsables de l'administration concernée et de tirer au clair ces affaires pour le moins inquiétantes. D'autant que, faut-il le rappeler, le Directeur des services fiscaux en Corse, ayant été accusé il y a plusieurs mois par les syndicats d'avoir reconnu contrôler exclusivement les Corses, n'a aucunement à ce jour été inquiété par sa hiérarchie.
Les institutions de la Corse n'accepteront pas que l'arbitraire de certains hauts fonctionnaires ne continue à s'exercer de façon débridée sur notre île.
Par ailleurs, la CFDT Corsica vient de faire état, dans un communiqué de presse, des mesures de représailles financières dont elle a été victime de la part de la même Direccte, pour avoir signé la "Charte en faveur de l'emploi local" dont j'avais pris l'initiative en ma qualité de Président de l'Assemblée de Corse.
Ces faits inacceptables relèvent non pas de simples dérapages mais de pratiques indignes de l'administration d'un pays démocratique. Ils évoquent plutôt la mise en oeuvre d'une véritable police de la pensée orwellienne.
Aussi, dès la rentrée prochaine, je proposerai qu'une commission de l'Assemblée de Corse soit chargée d'entendre les responsables de l'administration concernée et de tirer au clair ces affaires pour le moins inquiétantes. D'autant que, faut-il le rappeler, le Directeur des services fiscaux en Corse, ayant été accusé il y a plusieurs mois par les syndicats d'avoir reconnu contrôler exclusivement les Corses, n'a aucunement à ce jour été inquiété par sa hiérarchie.
Les institutions de la Corse n'accepteront pas que l'arbitraire de certains hauts fonctionnaires ne continue à s'exercer de façon débridée sur notre île.