A Cullettività di Corsica si rallegra d'accoglie Papa Francescu in Corsica
Bien avant l’annonce officielle de la venue du Pape en Corse, la Collectivité de Corse s’est coordonnée de concert avec l’ensemble des acteurs du territoire pour garantir une organisation adaptée et optimale de l’événement.
Aussi, les services de la Collectivité de Corse sont mobilisés dans les secteurs de compétences de l’institution : les transports terrestres, routiers, ferroviaires, aériens et maritimes ; la gestion des mobilités ; les ports et aéroports ; le patrimoine avec la rénovation de la cathédrale d’Aiacciu, et la mise à disposition bâtimentaire.
L’engagement de la Collectivité de Corse en faveur de cette manifestation permettra à l’ensemble des Corses de profiter de ce moment d’histoire dans des conditions sereines, heureuses et sécurisées.
Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse, accueillera le Saint-Père en Corse et à la cathédrale Santa Maria Assunta d’Aiacciu. Dans cet esprit, le voyage du pape en Corse montre qu’il peut exister un lien simple entre religions et laïcité.
Il lui offrira une médaille commémorative unique conçue par Toni Casalonga, acteur majeur du riacquistu qui remis au jour la devise « Cyrnorium fortia bello pectora » des 800 Corses qui composaient la Guardia Papale.
La pièce a été fondue par le jeune créateur Matae Martin Rossi. Le coffret qui l’accueille est une oeuvre d’art à part entière confectionnée par le sellier Dominique Santoni, où le bois et le cuir se marient à la perfection pour dessiner les armoiries de la Corse. Cette médaille et ce coffret sont des exemples de notre culture et les témoins de la transmission intergénérationnelle.
Marie-Antoinette Maupertuis, Présidente de l’Assemblée de Corse, offrira au Pape un jeune pin Lariciu, endémique de l’île.
Aussi, les services de la Collectivité de Corse sont mobilisés dans les secteurs de compétences de l’institution : les transports terrestres, routiers, ferroviaires, aériens et maritimes ; la gestion des mobilités ; les ports et aéroports ; le patrimoine avec la rénovation de la cathédrale d’Aiacciu, et la mise à disposition bâtimentaire.
L’engagement de la Collectivité de Corse en faveur de cette manifestation permettra à l’ensemble des Corses de profiter de ce moment d’histoire dans des conditions sereines, heureuses et sécurisées.
Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse, accueillera le Saint-Père en Corse et à la cathédrale Santa Maria Assunta d’Aiacciu. Dans cet esprit, le voyage du pape en Corse montre qu’il peut exister un lien simple entre religions et laïcité.
Il lui offrira une médaille commémorative unique conçue par Toni Casalonga, acteur majeur du riacquistu qui remis au jour la devise « Cyrnorium fortia bello pectora » des 800 Corses qui composaient la Guardia Papale.
La pièce a été fondue par le jeune créateur Matae Martin Rossi. Le coffret qui l’accueille est une oeuvre d’art à part entière confectionnée par le sellier Dominique Santoni, où le bois et le cuir se marient à la perfection pour dessiner les armoiries de la Corse. Cette médaille et ce coffret sont des exemples de notre culture et les témoins de la transmission intergénérationnelle.
Marie-Antoinette Maupertuis, Présidente de l’Assemblée de Corse, offrira au Pape un jeune pin Lariciu, endémique de l’île.
La Corse et le Vatican : une relation historique
L’Église corse a des racines très anciennes, remontant à la fin du Ier siècle, mais l’évangélisation significative débute au Ve siècle avec l’arrivée d’évêques exilés d’Afrique du Nord. Sous l’impulsion du pape Grégoire Ier (VIe siècle), le christianisme s’enracine davantage avec l’introduction du monachisme et la lutte contre les pratiques « païennes ». En 601, la première mention officielle de l’évêché d’Ajaccio apparaît dans une lettre pontificale. Au VIIIe siècle, l’île est cédée par Pépin le Bref au pape dans le cadre des États pontificaux, mais reste sous contrôle carolingien. À la fin du XIe siècle, le pape Urbain II confie la Corse à Pise, puis, au XIIe siècle, une partie des évêchés passe sous l’autorité de Gênes, période où le christianisme devient dominant.
La Guardia papale et le trastevere
La Guardia Corsa papale, force militaire corse au service des États pontificaux, créée au XVe siècle, met en valeur les liens entre la Corse et Rome, assurant l’ordre dans les États pontificaux. Le quartier du Trastevere accueille une importante diaspora corse dès la Renaissance. Proche du Vatican, ce quartier devient un lieu stratégique pour les Corses qui travaillent au service de l’Église ou dans le commerce. Les membres de la Guardia Corsa papale y résident. Dissoute en 1664 sous l’insistance de Louis XIV, elle aura assuré la sécurité du pape durant 2 siècles. Cette date marque la fin d’une époque où les Corses jouaient un rôle militaire déterminant au Vatican.
Les Corses, très impliqués dans la vie locale, auront marqué ce quartier, notamment à travers les églises San Crisogono, où des plaques mortuaires et sarcophages témoignent de leur présence. Ils ont également instauré la fête de la Madona Fiumarolla en 1505, toujours célébrée aujourd’hui. Des initiatives récentes, comme des messes en corse et des processions à San Crisogono, cherchent à raviver les liens historiques entre Rome et la Corse, mettant en lumière cette riche histoire souvent méconnue. La cunfraterna di Santa Croce di Bastia illustre les liens qui unissent la Corse à la Papauté.
Depuis l’an 1543, l’église Sainte-Croix de Bastia située à la Citadelle et adjacente à la cathédrale Sainte-Marie est agrégée à la basilique Saint-Jean-de-Latran à Rome, la cathédrale du pape.
La Guardia papale et le trastevere
La Guardia Corsa papale, force militaire corse au service des États pontificaux, créée au XVe siècle, met en valeur les liens entre la Corse et Rome, assurant l’ordre dans les États pontificaux. Le quartier du Trastevere accueille une importante diaspora corse dès la Renaissance. Proche du Vatican, ce quartier devient un lieu stratégique pour les Corses qui travaillent au service de l’Église ou dans le commerce. Les membres de la Guardia Corsa papale y résident. Dissoute en 1664 sous l’insistance de Louis XIV, elle aura assuré la sécurité du pape durant 2 siècles. Cette date marque la fin d’une époque où les Corses jouaient un rôle militaire déterminant au Vatican.
Les Corses, très impliqués dans la vie locale, auront marqué ce quartier, notamment à travers les églises San Crisogono, où des plaques mortuaires et sarcophages témoignent de leur présence. Ils ont également instauré la fête de la Madona Fiumarolla en 1505, toujours célébrée aujourd’hui. Des initiatives récentes, comme des messes en corse et des processions à San Crisogono, cherchent à raviver les liens historiques entre Rome et la Corse, mettant en lumière cette riche histoire souvent méconnue. La cunfraterna di Santa Croce di Bastia illustre les liens qui unissent la Corse à la Papauté.
Depuis l’an 1543, l’église Sainte-Croix de Bastia située à la Citadelle et adjacente à la cathédrale Sainte-Marie est agrégée à la basilique Saint-Jean-de-Latran à Rome, la cathédrale du pape.
A Cullettività di Corsica s'impegna à prò di l'accolta di Papa Francescu in Corsica
Dans le cadre de ses compétences, les services de la Collectivité de Corse sont pleinement mobilisés pour l’entretien et la gestion des axes routiers majeurs (RT20, RT21, RT22 et RT40) empruntés par le cortège papal et les Corses venant de l’île entière. La CdC également aussi contribué à la sécurisation du parcours avec l’achat de plusieurs kilomètres de barrières pour permettre à chacun de profiter de cette manifestation dans des conditions sereines et sécurisées.
Par ailleurs, la Collectivité de Corse met à disposition des bâtiments lui appartenant, notamment scolaires, afin de permettre l’organisation de la manifestation et la coordination des acteurs culturels et des forces vives participant au bon déroulé de la visite du Pape.
C’est le cas notamment pour la Cathédrale d’Aiacciu, propriété de la Collectivité de Corse, où le Président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, accueillera le Saint-Père dimanche 15 décembre à 11h20.
A mubilità
La coordination par la Collectivité de Corse des services de transports du territoire a permis l’augmentation du nombre de rotations ferroviaires entre Corti et Aiacciu ainsi que dans le secteur du grand Aiacciu, rendue possible par l’implication des Chemins de fer de la Corse (informations disponibles sur le site www.cf-corse.corsica). Aussi, la compagnie aérienne insulaire Air Corsica (www.aircorsica.comhttps://www.aircorsica.com) a proposé pour l’occasion 6 000 places supplémentaires pour permettre au plus grand nombre de rejoindre la Corse, et aura l’immense honneur d’assurer le vol retour de sa Sainteté vers l’aéroport de Rome Fiumicino d’où il rejoindra le Vatican dimanche 15 décembre en fin de soirée.
Un dispositif exceptionnel de navettes gratuites
À l’occasion de la visite du Pape en Corse, la Collectivité de Corse a mis en place un dispositif de navettes gratuites destiné à faciliter les déplacements des participants.
Quinze cars assureront une liaison en boucle entre le parking du collège de Purtichju et le rond-point d’Aspretu — Aiacciu. (plus d'informations sur cette navette).
Les premières navettes partiront de Purtichju dès 6h00, tandis que le dernier retour d’Aspretu est prévu à 21h00. Le planning des rotations a été soigneusement élaboré pour tenir compte des contraintes réglementaires. Les horaires seront adaptés en temps réel, dans une marge de 5 à 10 minutes, afin de garantir un remplissage optimal des véhicules tout en laissant une certaine flexibilité pour les retardataires.
Des agents de la Collectivité seront présents aux points de départ, tant le matin que l’après-midi, afin de coordonner les embarquements, gérer les départs successifs et assurer la fluidité des rotations. Les horaires des navettes ont été ajustés en fonction des prévisions d’affluence et des événements clés de la journée, tout en respectant les temps de suspension nécessaires pour le passage du convoi papal.
Enfin, ces navettes gratuites profiteront également aux commerçants du marché de Noël de Purtichju, qui pourront les emprunter en sens inverse, depuis Aspretu. Cette initiative exemplaire s’inscrit dans pleinement dans la compétence de la gestion des mobilités par la Collectivité de Corse.
Par ailleurs, la Collectivité de Corse met à disposition des bâtiments lui appartenant, notamment scolaires, afin de permettre l’organisation de la manifestation et la coordination des acteurs culturels et des forces vives participant au bon déroulé de la visite du Pape.
C’est le cas notamment pour la Cathédrale d’Aiacciu, propriété de la Collectivité de Corse, où le Président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, accueillera le Saint-Père dimanche 15 décembre à 11h20.
A mubilità
La coordination par la Collectivité de Corse des services de transports du territoire a permis l’augmentation du nombre de rotations ferroviaires entre Corti et Aiacciu ainsi que dans le secteur du grand Aiacciu, rendue possible par l’implication des Chemins de fer de la Corse (informations disponibles sur le site www.cf-corse.corsica). Aussi, la compagnie aérienne insulaire Air Corsica (www.aircorsica.comhttps://www.aircorsica.com) a proposé pour l’occasion 6 000 places supplémentaires pour permettre au plus grand nombre de rejoindre la Corse, et aura l’immense honneur d’assurer le vol retour de sa Sainteté vers l’aéroport de Rome Fiumicino d’où il rejoindra le Vatican dimanche 15 décembre en fin de soirée.
Un dispositif exceptionnel de navettes gratuites
À l’occasion de la visite du Pape en Corse, la Collectivité de Corse a mis en place un dispositif de navettes gratuites destiné à faciliter les déplacements des participants.
Quinze cars assureront une liaison en boucle entre le parking du collège de Purtichju et le rond-point d’Aspretu — Aiacciu. (plus d'informations sur cette navette).
Les premières navettes partiront de Purtichju dès 6h00, tandis que le dernier retour d’Aspretu est prévu à 21h00. Le planning des rotations a été soigneusement élaboré pour tenir compte des contraintes réglementaires. Les horaires seront adaptés en temps réel, dans une marge de 5 à 10 minutes, afin de garantir un remplissage optimal des véhicules tout en laissant une certaine flexibilité pour les retardataires.
Des agents de la Collectivité seront présents aux points de départ, tant le matin que l’après-midi, afin de coordonner les embarquements, gérer les départs successifs et assurer la fluidité des rotations. Les horaires des navettes ont été ajustés en fonction des prévisions d’affluence et des événements clés de la journée, tout en respectant les temps de suspension nécessaires pour le passage du convoi papal.
Enfin, ces navettes gratuites profiteront également aux commerçants du marché de Noël de Purtichju, qui pourront les emprunter en sens inverse, depuis Aspretu. Cette initiative exemplaire s’inscrit dans pleinement dans la compétence de la gestion des mobilités par la Collectivité de Corse.
La cathédrale Santa Maria Assunta, patrimoine de la Collectivité de Corse
La loi de 2002 a marqué une avancée majeure pour la gestion du patrimoine corse. Elle symbolise une reconnaissance de l'importance culturelle et historique de l'île tout en lui offrant certains outils pour préserver ses richesses.
La Cathédrale Santa Maria Assunta d’Aiacciu est l’un des édifices les plus visités de Corse. Au cours de ces quatre siècles d’existence (édifiée entre 1577 et 1593 sous l’épiscopat de l’évêque Giulio Giustiniani), la cathédrale a accumulé et concentré une remarquable collection d’oeuvres d’art : toiles de maître, statues, marbres précieux, stucs dorés, pièces d’orfèvrerie et vêtements liturgiques aux armes des évêques.
Retrouvez plus d'informations sur le cadre législatif et la richesse patrimoniale de la Cathédrale dans le dossier de presse disponible au début de cette page.
La Cathédrale Santa Maria Assunta d’Aiacciu est l’un des édifices les plus visités de Corse. Au cours de ces quatre siècles d’existence (édifiée entre 1577 et 1593 sous l’épiscopat de l’évêque Giulio Giustiniani), la cathédrale a accumulé et concentré une remarquable collection d’oeuvres d’art : toiles de maître, statues, marbres précieux, stucs dorés, pièces d’orfèvrerie et vêtements liturgiques aux armes des évêques.
Retrouvez plus d'informations sur le cadre législatif et la richesse patrimoniale de la Cathédrale dans le dossier de presse disponible au début de cette page.
Restauration de la cathédrale : des travaux prioritaires
La cathédrale Santa Maria Assunta d’Aiacciu est propriété de la Collectivité de Corse en conséquence de l’application de la loi du 22 janvier 2002 qui a transféré à la Collectivité Territoriale de Corse de la propriété d’immeubles classés ou inscrits, de sites archéologiques et d’objets mobiliers appartenant à l’État.
L’édifice a fait l’objet entre les années 1990 et le début des années 2000 d’importantes campagnes de travaux pour la consolidation de ses structures et la restauration de ses toitures et de ses façades.
Entre 2009 et 2011, des travaux de mise en sécurité ont été réalisés pour mettre l’édifice en conformité pour l’accueil du public. Dix ans après, des difficultés subsistent au quotidien, entretien courant, fonctionnement cultuel et accueil des visiteurs.
D’autre part, l’édifice est toujours affecté par des désordres d’assainissement dans ses structures et l’ensemble de ses décors intérieurs, dont certains très précieux, continuent de se dégrader. Également, les façades et les couvertures de l’édifice ont souffert du temps et des intempéries et nécessiteront également des interventions de restauration importantes malgré un entretien courant régulièrement assuré.
Pour rénover l’édifice et pour garantir ses usages quotidiens, la Collectivité de Corse a programmé un ambitieux projet de restauration et d’aménagement de la cathédrale, prenant en compte sa valeur patrimoniale et satisfaisant aux besoins fonctionnels de ses usagers et des visiteurs.
Du fait de sa valeur patrimoniale, du caractère exceptionnel de sa gestion (seule cathédrale n’appartenant pas à l’État) et de l’ampleur de l’opération évaluée à près de 10 millions d’euros, il s’agit de l’un des plus importants projets patrimoniaux de Corse.
Afin de concrétiser ce grand projet, la Collectivité de Corse a retenu le groupement mené par l’Architecte en Chef des Monuments Historiques, Pierre-Antoine Gatier pour assurer la maîtrise d’oeuvre de l’opération.
Le diagnostic rendu en juin 2024 après une année d’études s’est attaché à apporter un état des lieux précis et exhaustif de la cathédrale, comprenant le bilan de ses dispositions actuelles, la compréhension de son évolution dans le temps depuis sa construction jusqu’à nos jours ; ainsi que l’analyse des désordres sanitaires, techniques et fonctionnels qui l’affectent aujourd’hui.
Un projet de restauration générale a ensuite été proposé sur les prochaines années en trois grandes étapes :
- l’assainissement et restauration du clos et couvert – 3 293 000 €
- la restauration des intérieurs en trois phases – 6 038 000 €
- l’aménagement des espaces annexes – 541 000 €
Pour un montant global de 9 872 000 €.
Une première tranche de travaux répondant à des besoins prioritaires, fonctionnels ou sanitaires sera réalisée au début de l’année 2025. Dans l’attente de la restauration générale, cette tranche a pour objectif d’assurer la valorisation et le bon fonctionnement du monument, notamment à l’approche de l’année jubilaire 2025.
Le programme de cette première tranche de travaux prioritaires, évaluée à 598 000 €, se décompose comme suit :
La façade occidentale :
– mise en oeuvre d’un badigeon provisoire de propreté ;
– mise en oeuvre de crochets pour les oriflammes ;
– mise en oeuvre de panneaux d’affichage ;
– mise en oeuvre de mains courantes en ferronnerie.
Les portails occidentaux :
– restauration des portails en bois de la façade occidentale ;
– remplacement des tambours actuels par des tambours vitrés ;
– travaux induits par le remplacement des tambours.
La boutique :
– création de nouveaux accès pour la boutique ;
– réaménagement des espaces intérieurs.
Les intérieurs de la cathédrale :
– restauration de l’emmarchement et de la table de communion du choeur ;
– réfection des estrades en bois de la cathèdre et de la pierre tombale ;
– restauration et déplacement des fonts baptismaux du côté du choeur ;
– réfection des lambris perdus du bas-côté nord
– installation d’un système de vidéosurveillance.
Les couvertures :
– réfection de la couverture en zinc de l’antichambre de la sacristie ;
– entretien des couvertures courantes.
Le clocher :
– mise en oeuvre d’une cinquième cloche ;
– mise en oeuvre de dispositifs anti-volatiles complémentaires ;
– remplacement des menuiseries les plus altérées ;
– révision de la colonne sèche ;
– remplacement de la source centrale et climatisation du local.
Cependant, la venue annoncée du Pape François à Ajaccio le 15 décembre prochain a conduit la Collectivité de Corse à anticiper la réalisation de certains travaux d’entretien visant à améliorer la présentation et l’usage du monument pour cet événement historique :
- la reprise des enduits dégradés et des corniches avec mise en oeuvre d’un badigeon coloré en raccord avec l’existant sur la façade occidentale,
- la reprise des soubassements de la façade latérale sud avec la remise en état de la gouttière,
- la révision des couvertures en tuiles pour l’ensemble des versants afin de détecter d’éventuelles entrées d’eau encore actives.
Ces travaux ont été réalisés par l’entreprise Firroloni d’Aiacciu s’élève à un montant de 58 164 €.
Par ailleurs, 61 nouveaux bancs en châtaignier ont été fabriqués dans un délai particulièrement court (un mois et demi) par la menuiserie Antonetti de Venzolasca pour un montant de 116 270 €, améliorant ainsi l’accueil du public et en conformité avec les normes de sécurité et adaptée à la valeur patrimoniale du monument.
Pour le bon déroulé de la messe papale du 15 décembre, un facteur d’orgues, Romain Legros, est intervenu pour réaccorder les orgues.
L’édifice a fait l’objet entre les années 1990 et le début des années 2000 d’importantes campagnes de travaux pour la consolidation de ses structures et la restauration de ses toitures et de ses façades.
Entre 2009 et 2011, des travaux de mise en sécurité ont été réalisés pour mettre l’édifice en conformité pour l’accueil du public. Dix ans après, des difficultés subsistent au quotidien, entretien courant, fonctionnement cultuel et accueil des visiteurs.
D’autre part, l’édifice est toujours affecté par des désordres d’assainissement dans ses structures et l’ensemble de ses décors intérieurs, dont certains très précieux, continuent de se dégrader. Également, les façades et les couvertures de l’édifice ont souffert du temps et des intempéries et nécessiteront également des interventions de restauration importantes malgré un entretien courant régulièrement assuré.
Pour rénover l’édifice et pour garantir ses usages quotidiens, la Collectivité de Corse a programmé un ambitieux projet de restauration et d’aménagement de la cathédrale, prenant en compte sa valeur patrimoniale et satisfaisant aux besoins fonctionnels de ses usagers et des visiteurs.
Du fait de sa valeur patrimoniale, du caractère exceptionnel de sa gestion (seule cathédrale n’appartenant pas à l’État) et de l’ampleur de l’opération évaluée à près de 10 millions d’euros, il s’agit de l’un des plus importants projets patrimoniaux de Corse.
Afin de concrétiser ce grand projet, la Collectivité de Corse a retenu le groupement mené par l’Architecte en Chef des Monuments Historiques, Pierre-Antoine Gatier pour assurer la maîtrise d’oeuvre de l’opération.
Le diagnostic rendu en juin 2024 après une année d’études s’est attaché à apporter un état des lieux précis et exhaustif de la cathédrale, comprenant le bilan de ses dispositions actuelles, la compréhension de son évolution dans le temps depuis sa construction jusqu’à nos jours ; ainsi que l’analyse des désordres sanitaires, techniques et fonctionnels qui l’affectent aujourd’hui.
Un projet de restauration générale a ensuite été proposé sur les prochaines années en trois grandes étapes :
- l’assainissement et restauration du clos et couvert – 3 293 000 €
- la restauration des intérieurs en trois phases – 6 038 000 €
- l’aménagement des espaces annexes – 541 000 €
Pour un montant global de 9 872 000 €.
Une première tranche de travaux répondant à des besoins prioritaires, fonctionnels ou sanitaires sera réalisée au début de l’année 2025. Dans l’attente de la restauration générale, cette tranche a pour objectif d’assurer la valorisation et le bon fonctionnement du monument, notamment à l’approche de l’année jubilaire 2025.
Le programme de cette première tranche de travaux prioritaires, évaluée à 598 000 €, se décompose comme suit :
La façade occidentale :
– mise en oeuvre d’un badigeon provisoire de propreté ;
– mise en oeuvre de crochets pour les oriflammes ;
– mise en oeuvre de panneaux d’affichage ;
– mise en oeuvre de mains courantes en ferronnerie.
Les portails occidentaux :
– restauration des portails en bois de la façade occidentale ;
– remplacement des tambours actuels par des tambours vitrés ;
– travaux induits par le remplacement des tambours.
La boutique :
– création de nouveaux accès pour la boutique ;
– réaménagement des espaces intérieurs.
Les intérieurs de la cathédrale :
– restauration de l’emmarchement et de la table de communion du choeur ;
– réfection des estrades en bois de la cathèdre et de la pierre tombale ;
– restauration et déplacement des fonts baptismaux du côté du choeur ;
– réfection des lambris perdus du bas-côté nord
– installation d’un système de vidéosurveillance.
Les couvertures :
– réfection de la couverture en zinc de l’antichambre de la sacristie ;
– entretien des couvertures courantes.
Le clocher :
– mise en oeuvre d’une cinquième cloche ;
– mise en oeuvre de dispositifs anti-volatiles complémentaires ;
– remplacement des menuiseries les plus altérées ;
– révision de la colonne sèche ;
– remplacement de la source centrale et climatisation du local.
Cependant, la venue annoncée du Pape François à Ajaccio le 15 décembre prochain a conduit la Collectivité de Corse à anticiper la réalisation de certains travaux d’entretien visant à améliorer la présentation et l’usage du monument pour cet événement historique :
- la reprise des enduits dégradés et des corniches avec mise en oeuvre d’un badigeon coloré en raccord avec l’existant sur la façade occidentale,
- la reprise des soubassements de la façade latérale sud avec la remise en état de la gouttière,
- la révision des couvertures en tuiles pour l’ensemble des versants afin de détecter d’éventuelles entrées d’eau encore actives.
Ces travaux ont été réalisés par l’entreprise Firroloni d’Aiacciu s’élève à un montant de 58 164 €.
Par ailleurs, 61 nouveaux bancs en châtaignier ont été fabriqués dans un délai particulièrement court (un mois et demi) par la menuiserie Antonetti de Venzolasca pour un montant de 116 270 €, améliorant ainsi l’accueil du public et en conformité avec les normes de sécurité et adaptée à la valeur patrimoniale du monument.
Pour le bon déroulé de la messe papale du 15 décembre, un facteur d’orgues, Romain Legros, est intervenu pour réaccorder les orgues.