Le Conservatoire du littoral avec la Collectivité de Corse, la commune de L'Isula, la CCI et Phares et Balises a développé un projet de restauration paysagère comprenant la revégétalisation du site de la Petra, la mise en sécurité du cheminement piéton, la mise en valeur et l’interprétation du patrimoine ainsi que l’intégration paysagère du stationnement situé au pied de la tour génoise. L’enjeu était de redonner ses lettres de noblesse à ce site emblématique.
Le maitre d’oeuvre, Alep Paysage, accompagné de Hamac et Pozzo di Borgo, a orchestré la restauration et la valorisation de la promenade afin de permettre au public de déambuler sereinement sur l’intégralité du parcours. Une aire de stationnement végétalisée de 37 places a été aménagée conciliant l’esprit des lieux et les enjeux économiques.
D’un point de vue écologique, l’opération a permis d’éliminer 2 hectares d’espèces végétales invasives telles que les aloès et la griffe de sorcière. Aujourd’hui, le suivi de la repousse de ces espèces est assuré par les gardes du littoral de la Collectivité de Corse.
Le phare a été entièrement rénové, réaménagé et mis en valeur grâce au travail concerté d’Orma Architettura et de Doublevébé. A l’intérieur, la qualité architecturale de la construction a été dévoilée et les salles abritent aujourd’hui un espace d’interprétation. De nuit, U fanale di A Petra se dévoile subtilement grâce à un éclairage discret.
Cette double opération de restauration et de valorisation de près de 3,5 millions d’euros, dont l'inauguration s'est déroulée le 29 octobre 2024, a été permise grâce au soutien financier du plan France relance, de la Collectivité de Corse, de l’Agence du Tourisme de la Corse et de la DREAL.
Le maitre d’oeuvre, Alep Paysage, accompagné de Hamac et Pozzo di Borgo, a orchestré la restauration et la valorisation de la promenade afin de permettre au public de déambuler sereinement sur l’intégralité du parcours. Une aire de stationnement végétalisée de 37 places a été aménagée conciliant l’esprit des lieux et les enjeux économiques.
D’un point de vue écologique, l’opération a permis d’éliminer 2 hectares d’espèces végétales invasives telles que les aloès et la griffe de sorcière. Aujourd’hui, le suivi de la repousse de ces espèces est assuré par les gardes du littoral de la Collectivité de Corse.
Le phare a été entièrement rénové, réaménagé et mis en valeur grâce au travail concerté d’Orma Architettura et de Doublevébé. A l’intérieur, la qualité architecturale de la construction a été dévoilée et les salles abritent aujourd’hui un espace d’interprétation. De nuit, U fanale di A Petra se dévoile subtilement grâce à un éclairage discret.
Cette double opération de restauration et de valorisation de près de 3,5 millions d’euros, dont l'inauguration s'est déroulée le 29 octobre 2024, a été permise grâce au soutien financier du plan France relance, de la Collectivité de Corse, de l’Agence du Tourisme de la Corse et de la DREAL.
Focus sur le phare d'A Petra
Point d’orgue de la promenade et joyau éclatant dans un écrin de granit roux, U Fanale di A Petra a été érigé en 1857. Bien qu’affecté au Conservatoire du littoral, il assure toujours la sécurité maritime, sous l’égide du Services des Phares et Balises. Pour la première fois, il ouvre aujourd’hui ses portes au public et abrite une scénographie qui dévoile les secrets de ces îles, tour à tour archipel et péninsule au grès des fluctuations du niveau de la mer.
Un minutieux travail de documentation patrimoniale a été mené par Doublevébé, spécialiste de la valorisation culturelle des phares.
Des historiens et linguistes corses ont également oeuvré à la rédaction des textes. La totalité de ceux-ci a été traduite en Corse, assurant un bilinguisme total de l’exposition. Des visites seront proposées à tous les publics, y compris les scolaires du territoire.
Les différents espaces de médiation permettent de croiser la « grande histoire » et la « petite histoire », en resituant la construction du phare dans le contexte insulaire du XIXème siècle, ainsi que sa propre histoire. La dernière salle offre quant à elle une animation sonore et visuelle dans laquelle dialoguent l’évolution naturelle du site, la présentation des espèces faunistiques et floristiques et les différentes occupations humaines au fil du temps.
Un minutieux travail de documentation patrimoniale a été mené par Doublevébé, spécialiste de la valorisation culturelle des phares.
Des historiens et linguistes corses ont également oeuvré à la rédaction des textes. La totalité de ceux-ci a été traduite en Corse, assurant un bilinguisme total de l’exposition. Des visites seront proposées à tous les publics, y compris les scolaires du territoire.
Les différents espaces de médiation permettent de croiser la « grande histoire » et la « petite histoire », en resituant la construction du phare dans le contexte insulaire du XIXème siècle, ainsi que sa propre histoire. La dernière salle offre quant à elle une animation sonore et visuelle dans laquelle dialoguent l’évolution naturelle du site, la présentation des espèces faunistiques et floristiques et les différentes occupations humaines au fil du temps.
Une convention cadre de partenariat entre la Collectivité de Corse et le Conservatoire du littoral pour la préservation, la gestion et la mise en valeur des espaces naturels du littoral
En parallèle à cette inauguration, la Collectivité de Corse et le Conservatoire du littoral ont signé leur convention cadre de partenariat pour la période 2024-2030.
La Collectivité de Corse dispose de compétences environnementales élargies. Depuis janvier 2018, elle s’est notamment vu transférer la compétence "espaces naturels sensibles" (ENS) afin d’élaborer et mettre en oeuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles.
La Collectivité de Corse, au travers du Schéma territorial des espaces naturels sensibles et de l’usage du droit de préemption qui en découle, souhaite conforter la préservation des sites emblématiques de la Corse et du patrimoine environnemental de l’île, dont les sites du Conservatoire font intégralement partie.
Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique en faveur des ENS, la Collectivité de Corse s’est ainsi engagée sur la gestion du domaine du Conservatoire de littoral. Elle contribue aussi financièrement aux programmes de restauration et d’aménagement des sites du Conservatoire, comme cela a été le cas sur le site d’A Petra pour un montant total de 500 000 euros.
La Collectivité de Corse dispose de compétences environnementales élargies. Depuis janvier 2018, elle s’est notamment vu transférer la compétence "espaces naturels sensibles" (ENS) afin d’élaborer et mettre en oeuvre une politique de protection, de gestion et d’ouverture au public des espaces naturels sensibles.
La Collectivité de Corse, au travers du Schéma territorial des espaces naturels sensibles et de l’usage du droit de préemption qui en découle, souhaite conforter la préservation des sites emblématiques de la Corse et du patrimoine environnemental de l’île, dont les sites du Conservatoire font intégralement partie.
Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique en faveur des ENS, la Collectivité de Corse s’est ainsi engagée sur la gestion du domaine du Conservatoire de littoral. Elle contribue aussi financièrement aux programmes de restauration et d’aménagement des sites du Conservatoire, comme cela a été le cas sur le site d’A Petra pour un montant total de 500 000 euros.