L’étang de Biguglia, propriété de la Collectivité de Corse, qui assure également la gestion de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia, accueille des effectifs importants d’oiseaux. Parmi ceux-ci, le balbuzard pêcheur, rapace migrateur présent en Europe.
Les populations nicheuses corses logent en Méditerranée, et sont rejointes en hiver et en période de migration par des oiseaux venus d’autres continents et zones géographiques.
Dans le cadre de ses actions en faveur de la biodiversité, la Collectivité de Corse a ainsi procédé fin février à l’installation d’un nid artificiel de balbuzard pêcheur sur le périmètre de la réserve naturelle de Biguglia. Par cette initiative, il s’agit d’inciter les oiseaux présents à nicher, mais aussi d’éviter les écueils liés aux conditions météorologiques parfois soudaines et brutales.
Les populations nicheuses corses logent en Méditerranée, et sont rejointes en hiver et en période de migration par des oiseaux venus d’autres continents et zones géographiques.
Dans le cadre de ses actions en faveur de la biodiversité, la Collectivité de Corse a ainsi procédé fin février à l’installation d’un nid artificiel de balbuzard pêcheur sur le périmètre de la réserve naturelle de Biguglia. Par cette initiative, il s’agit d’inciter les oiseaux présents à nicher, mais aussi d’éviter les écueils liés aux conditions météorologiques parfois soudaines et brutales.
Ce projet est l’occasion d’un partenariat technique avec les agents de la Réserve Naturelle de Scandula (Parc Naturel Régional de Corse). Il témoigne du savoir-faire et d’une expérience certaine dans la création de nids artificiels de balbuzards.
Ce nid, installé sur d’anciennes structures artificielles, se trouve être une entreprise inédite sur le plan territorial. Différentes initiatives de cette nature existent néanmoins sur d’autres territoires.
En Méditerranée, le balbuzard occupe les côtes rocheuses de Corse, des îles Baléares, d’Algérie et du Maroc. Disparu de Sardaigne durant le 20ème siècle, il a été réintroduit avec succès en Toscane ces dernières années à partir d’une lignée de poussins originaires de Corse. Comme toutes les espèces de rapaces, il est naturellement protégé et bénéficie d’un plan national d’action (PNA) piloté au niveau national par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO).
L’Office de l’Environnement de la Corse assure le relai local auprès des différents organismes dont le PNRC, opérateur historique du suivi du balbuzard en Corse.
Le rapace est également considéré comme vulnérable et en danger en France, et est présent sur la liste rouge des oiseaux nicheurs insulaires. En Corse, ses effectifs étaient de 6 couples nicheurs en 1977 et 35 couples territoriaux en 2020, localisés essentiellement sur la façade nord-occidentale de la Corse, ainsi que le Cap Corse et l’Agriate, ou encore la région d’Aiacciu.
Depuis 20 ans, le nombre de couples reproducteurs et le nombre de couples pondeurs semblent stables. En revanche, les divers indicateurs de succès à la reproduction (nombre de jeunes à l’envol, taux de reproduction, …) ont connu un effondrement depuis les années 2010-2012 (source : Parc Naturel Régional de la Corse).
En 2020, on évaluait le nombre de couples nicheurs au niveau mondial entre 50 000 et 250 000 individus. En Europe, ce sont entre 8 400 et 12 300 couples nicheurs qui seraient présents, dont 83 en France.
Ce nid, installé sur d’anciennes structures artificielles, se trouve être une entreprise inédite sur le plan territorial. Différentes initiatives de cette nature existent néanmoins sur d’autres territoires.
En Méditerranée, le balbuzard occupe les côtes rocheuses de Corse, des îles Baléares, d’Algérie et du Maroc. Disparu de Sardaigne durant le 20ème siècle, il a été réintroduit avec succès en Toscane ces dernières années à partir d’une lignée de poussins originaires de Corse. Comme toutes les espèces de rapaces, il est naturellement protégé et bénéficie d’un plan national d’action (PNA) piloté au niveau national par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO).
L’Office de l’Environnement de la Corse assure le relai local auprès des différents organismes dont le PNRC, opérateur historique du suivi du balbuzard en Corse.
Le rapace est également considéré comme vulnérable et en danger en France, et est présent sur la liste rouge des oiseaux nicheurs insulaires. En Corse, ses effectifs étaient de 6 couples nicheurs en 1977 et 35 couples territoriaux en 2020, localisés essentiellement sur la façade nord-occidentale de la Corse, ainsi que le Cap Corse et l’Agriate, ou encore la région d’Aiacciu.
Depuis 20 ans, le nombre de couples reproducteurs et le nombre de couples pondeurs semblent stables. En revanche, les divers indicateurs de succès à la reproduction (nombre de jeunes à l’envol, taux de reproduction, …) ont connu un effondrement depuis les années 2010-2012 (source : Parc Naturel Régional de la Corse).
En 2020, on évaluait le nombre de couples nicheurs au niveau mondial entre 50 000 et 250 000 individus. En Europe, ce sont entre 8 400 et 12 300 couples nicheurs qui seraient présents, dont 83 en France.