Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse, et Bianca Fazi, Conseillère exécutive en charge de la santé et du social, ont ouvert le séminaire sur le projet d’établissement d’un CHRU en Corse qui s'est tenu le mercredi 30 novembre 2022 à la Casa Guelfucci à Corti.
Ce séminaire permet d’échanger sur la nécessité d’impulser une synergie entre les acteurs du territoire dans le domaine de la santé, en faveur d’un projet novateur et répondant aux besoins des corses.
L’objectif principal poursuivi étant la création sur l’île d’un établissement public de ressort territorial pour des activités de soins, d’enseignement et de recherche (CHU).
Ce séminaire permet d’échanger sur la nécessité d’impulser une synergie entre les acteurs du territoire dans le domaine de la santé, en faveur d’un projet novateur et répondant aux besoins des corses.
L’objectif principal poursuivi étant la création sur l’île d’un établissement public de ressort territorial pour des activités de soins, d’enseignement et de recherche (CHU).
Contexte
La Corse est le seul territoire à ne pas disposer d’un établissement de santé public de ressort régional (CHR).
La carence en équipement public est préjudiciable à la santé de la population corse, et ce à différents niveaux :
Les déplacements obligatoires vers un établissement du continent pour motif médical, évalué à 30 000 personnes chaque année ;
L’absence d’attractivité médicale pour l’ensemble de la Corse source de désertification médicale et de renoncement aux soins ;
La recherche d’une technicité médicale nécessaire au traitement moderne des maladies ailleurs qu’en Corse ;
Enfin, si besoin était, la crise sanitaire actuelle a fait la démonstration de la nécessité de disposer d’un système hospitalier robuste et moderne pour un territoire isolé face à une menace sanitaire quelle que soit sa nature.
La démographie n’est pas un argument opposable à ce besoin puisque d’autres territoires comme la Martinique ou la Guadeloupe avec des populations démographiquement comparables disposent de tels établissements.
La création d’un CHR est encadrée par les textes règlementaires issus du Code de la santé publique. Le projet doit donc faire l’objet d’un dialogue constructif avec le Ministère de la santé, mais également avec le Ministère de l’enseignement supérieur lors de la deuxième étape pour la création d’une UEFR santé à l’Università di Corsica Pasquale Paoli.
Au préalable, la concertation avec les acteurs de la santé corses sera évidemment primordiale pour définir un projet commun, qui pourra ainsi être porté par la société corse dans son ensemble. L’organisation de ce premier séminaire sur le sujet s’inscrit précisément dans cet objectif.
La carence en équipement public est préjudiciable à la santé de la population corse, et ce à différents niveaux :
Les déplacements obligatoires vers un établissement du continent pour motif médical, évalué à 30 000 personnes chaque année ;
L’absence d’attractivité médicale pour l’ensemble de la Corse source de désertification médicale et de renoncement aux soins ;
La recherche d’une technicité médicale nécessaire au traitement moderne des maladies ailleurs qu’en Corse ;
Enfin, si besoin était, la crise sanitaire actuelle a fait la démonstration de la nécessité de disposer d’un système hospitalier robuste et moderne pour un territoire isolé face à une menace sanitaire quelle que soit sa nature.
La démographie n’est pas un argument opposable à ce besoin puisque d’autres territoires comme la Martinique ou la Guadeloupe avec des populations démographiquement comparables disposent de tels établissements.
La création d’un CHR est encadrée par les textes règlementaires issus du Code de la santé publique. Le projet doit donc faire l’objet d’un dialogue constructif avec le Ministère de la santé, mais également avec le Ministère de l’enseignement supérieur lors de la deuxième étape pour la création d’une UEFR santé à l’Università di Corsica Pasquale Paoli.
Au préalable, la concertation avec les acteurs de la santé corses sera évidemment primordiale pour définir un projet commun, qui pourra ainsi être porté par la société corse dans son ensemble. L’organisation de ce premier séminaire sur le sujet s’inscrit précisément dans cet objectif.
