Les Archives de la Corse organisent l’exposition "L’altru mondu. La mort dans l’écrit", du 19 décembre 2023 au 8 mars 2024 aux Archives de Corse à Bastia, permettant au grand public de découvrir différents documents rares.
Cette exposition vise ainsi à mettre en valeur de nombreux documents écrits relatifs à la mort et qui sont conservés au sein des Archives regroupés en deux grandes catégories.
La première est celle des documents destinés à constater et annoncer la mort, et apparus tardivement en Corse, dont la production est encadrée par une réglementation émanant de l’autorité religieuse puis de l’autorité civile après la conquête française. Les registres paroissiaux tenus par l’Eglise sont remplacés par les registres d’état civil tenus en mairie.
La seconde catégorie est celle des documents liés à la transmission des biens. Le testament, issu du droit romain et réapparu dès le Moyen Age, a notamment permis aux citoyens de l’époque d’établir une expression personnelle face à la mort, au-delà de la seule transmission des biens.
L’introduction d’une fiscalité propre sur les successions après la conquête française entraînera la création de documents spécifiques, avec des adaptations liées aux spécificités insulaires, telles que l’arrêté Miot.
Cette exposition est également illustrée par des visuels de tombeaux monumentaux du Capi Corsu, érigés au XIXe et au début du XXe siècle, délaissant ainsi l’arca traditionnelle ou l’inhumation dans et autour des églises. Ces tombeaux sont, en parallèle, le moyen d’inscrire un groupe familial dans le paysage et l’environnement insulaire.
Cette exposition a été inaugurée par Antonia Luciani, Conseillère exécutive en charge de la culture, du patrimoine, de l’éducation et de la formation, a inauguré l’exposition "L’Altru Mondu – La Mort dans l’écrit". A cette occasion, l’association Corsica Genealugia a remis des ceppi, registres sur lesquels les notaires rédigeaient les minutes des actes. Ces registres ont été collectés auprès de détenteurs privés, souvent descendants de notaires. Cette remise officielle est l’occasion de sensibiliser le grand public sur la nature publique de ces documents, destinés à être conservés dans les collections des Archives de Corse pour être mis à disposition des chercheurs.
Cette exposition vise ainsi à mettre en valeur de nombreux documents écrits relatifs à la mort et qui sont conservés au sein des Archives regroupés en deux grandes catégories.
La première est celle des documents destinés à constater et annoncer la mort, et apparus tardivement en Corse, dont la production est encadrée par une réglementation émanant de l’autorité religieuse puis de l’autorité civile après la conquête française. Les registres paroissiaux tenus par l’Eglise sont remplacés par les registres d’état civil tenus en mairie.
La seconde catégorie est celle des documents liés à la transmission des biens. Le testament, issu du droit romain et réapparu dès le Moyen Age, a notamment permis aux citoyens de l’époque d’établir une expression personnelle face à la mort, au-delà de la seule transmission des biens.
L’introduction d’une fiscalité propre sur les successions après la conquête française entraînera la création de documents spécifiques, avec des adaptations liées aux spécificités insulaires, telles que l’arrêté Miot.
Cette exposition est également illustrée par des visuels de tombeaux monumentaux du Capi Corsu, érigés au XIXe et au début du XXe siècle, délaissant ainsi l’arca traditionnelle ou l’inhumation dans et autour des églises. Ces tombeaux sont, en parallèle, le moyen d’inscrire un groupe familial dans le paysage et l’environnement insulaire.
Cette exposition a été inaugurée par Antonia Luciani, Conseillère exécutive en charge de la culture, du patrimoine, de l’éducation et de la formation, a inauguré l’exposition "L’Altru Mondu – La Mort dans l’écrit". A cette occasion, l’association Corsica Genealugia a remis des ceppi, registres sur lesquels les notaires rédigeaient les minutes des actes. Ces registres ont été collectés auprès de détenteurs privés, souvent descendants de notaires. Cette remise officielle est l’occasion de sensibiliser le grand public sur la nature publique de ces documents, destinés à être conservés dans les collections des Archives de Corse pour être mis à disposition des chercheurs.
Archives du Cismonte
56, chemin de l’Annonciade
20200 BASTIA
56, chemin de l’Annonciade
20200 BASTIA
