La Collectivité de Corse a fait l’acquisition, le lundi 2 décembre 2019, du tableau « La mer en Corse, Le Scoud» d’Henri Matisse (1869-1954), daté de 1898. L’acquisition de cette oeuvre, d’un grand intérêt artistique et symbolique pour la Corse, vient combler l’absence de cet artiste dans les collections publiques corses et plus globalement, d’oeuvres modernes. Le projet de cette exposition est né dans la continuité de cette acquisition.
Commissaires :
Dominique Szymusiak, Conservatrice du patrimoine, honoraire du Musée Matisse du Cateau-Cambrésis
Jacques Poncin, Architecte DPLG honoraire, Président de l’Association des amis de Matisse à Ajaccio, Auteur de Matisse à Ajaccio, 1898,
Lumière et couleurs révélées, Editions Alain Piazzola, 2018
PASS SANITAIRE OBLIGATOIRE
Commissaires :
Dominique Szymusiak, Conservatrice du patrimoine, honoraire du Musée Matisse du Cateau-Cambrésis
Jacques Poncin, Architecte DPLG honoraire, Président de l’Association des amis de Matisse à Ajaccio, Auteur de Matisse à Ajaccio, 1898,
Lumière et couleurs révélées, Editions Alain Piazzola, 2018
PASS SANITAIRE OBLIGATOIRE
Exposition organisée par la Collectivité de Corse
L’exposition événement de l’été au musée de la Corse à Corti a pour thème le séjour de Matisse en Corse en 1898. En six mois, Matisse peint cinquante-cinq tableaux, découvre le Sud et la Méditerranée, une lumière inconnue et des couleurs - en particulier l’orange et le bleu.
Cette période fondatrice de l’artiste est présentée pour la première fois en Corse avec de nombreuses oeuvres rarement montrées au public.
Matisse renverse tous les acquis académiques et conventionnels pour des inventions plastiques révolutionnaires.
C’est au cours de son voyage de noces avec son épouse Amélie, qu’Henri Matisse, jeune homme de 28 ans découvre pour la première fois des couleurs qu’il utilisait jusque là fragmentées dans sa palette mais qu’il ne connaissait pas dans la nature. Il en est ainsi du bleu, qu’il soit de la mer ou du ciel : « La mer bleue, bleue, si tellement bleue qu’on en mangerait », écrit-il à son ami Marquet resté à Paris. Ces quelques mois marquent le basculement vers une peinture nouvelle qui s’avère révolutionnaire. Aucun artiste en 1898 n’a encore osé s’aventurer avec autant d’audace dans la liberté qu’il prend à renverser les règles classiques.
L’exposition rassemble pour la première fois 20 de ces tableaux peints en Corse ainsi que des dessins à la plume, provenant de plusieurs musées : le Musée Pouchkine de Moscou, la Fondation Rosengart de Lucerne, de nombreux musées français (le Musée d’Art moderne de Troyes, le Musée de l’Annonciade de Saint-Tropez, le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, le Musée Matisse de Nice, le Musée Matisse du Cateau-Cambrésis, le Musée National d’Art Moderne de Paris), la Fondation Pierre et Tana Matisse de New York et de prestigieuses collections privées grâce au concours de la famille Matisse et des archives Matisse.
Pour situer cette période particulièrement importante et peu connue dans la carrière de Matisse, l’exposition commence en 1895 avec les premières peintures de plein-air peintes en Bretagne où il expérimente l’impressionnisme sur les sites peints à Belle-Île par Monet. La période corse en 1898 est privilégiée, développée et mise dans le contexte historique de l’époque. Enfin, grâce à des prêts majeurs, Rue du soleil à Collioure, une aquarelle du Musée Matisse du Cateau-Cambrésis et La Moulade provenant d’une collection privée, l’exposition se termine sur la grande révolution artistique que fut le fauvisme en 1905.
Cette période fondatrice de l’artiste est présentée pour la première fois en Corse avec de nombreuses oeuvres rarement montrées au public.
Matisse renverse tous les acquis académiques et conventionnels pour des inventions plastiques révolutionnaires.
C’est au cours de son voyage de noces avec son épouse Amélie, qu’Henri Matisse, jeune homme de 28 ans découvre pour la première fois des couleurs qu’il utilisait jusque là fragmentées dans sa palette mais qu’il ne connaissait pas dans la nature. Il en est ainsi du bleu, qu’il soit de la mer ou du ciel : « La mer bleue, bleue, si tellement bleue qu’on en mangerait », écrit-il à son ami Marquet resté à Paris. Ces quelques mois marquent le basculement vers une peinture nouvelle qui s’avère révolutionnaire. Aucun artiste en 1898 n’a encore osé s’aventurer avec autant d’audace dans la liberté qu’il prend à renverser les règles classiques.
L’exposition rassemble pour la première fois 20 de ces tableaux peints en Corse ainsi que des dessins à la plume, provenant de plusieurs musées : le Musée Pouchkine de Moscou, la Fondation Rosengart de Lucerne, de nombreux musées français (le Musée d’Art moderne de Troyes, le Musée de l’Annonciade de Saint-Tropez, le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, le Musée Matisse de Nice, le Musée Matisse du Cateau-Cambrésis, le Musée National d’Art Moderne de Paris), la Fondation Pierre et Tana Matisse de New York et de prestigieuses collections privées grâce au concours de la famille Matisse et des archives Matisse.
Pour situer cette période particulièrement importante et peu connue dans la carrière de Matisse, l’exposition commence en 1895 avec les premières peintures de plein-air peintes en Bretagne où il expérimente l’impressionnisme sur les sites peints à Belle-Île par Monet. La période corse en 1898 est privilégiée, développée et mise dans le contexte historique de l’époque. Enfin, grâce à des prêts majeurs, Rue du soleil à Collioure, une aquarelle du Musée Matisse du Cateau-Cambrésis et La Moulade provenant d’une collection privée, l’exposition se termine sur la grande révolution artistique que fut le fauvisme en 1905.
Henri Matisse (1869-1954) La mer en Corse, Le Scoud 1898 Huile sur toile Corte, musée de la Corse – Inv. 2020.13.1 © Succession H. Matisse Photo : Musée de la Corse/Philippe Jambert
L’exposition se déroule en quatre parties :
Trois étés en Bretagne, de l’académisme à la couleur
La Corse et Ajaccio en 1898
Matisse peint la corse : le grand éblouissement, février-juillet 1898
De Toulouse à Collioure, de 1898 à 1905
La Corse et Ajaccio en 1898
Matisse peint la corse : le grand éblouissement, février-juillet 1898
De Toulouse à Collioure, de 1898 à 1905
Le musée :
Musée de la Corse
La citadelle 20250 CORTI
Tél. : 04 95 45 25 45
museudiacorsica@isula.corsica
www.museudiacorsica.corsica
Horaires d’ouverture
24/07 > 20/09 I De 10h00 à 19h00 I Tous les jours
21/09 > 31/10 I De 10h00 à 18h00 I Tous les jours sauf les lundis
01/11 > 30/12 I De 10h00 à 17h00 I Tous les jours sauf dimanches, lundis, fériés et 24 décembre
La citadelle 20250 CORTI
Tél. : 04 95 45 25 45
museudiacorsica@isula.corsica
www.museudiacorsica.corsica
Horaires d’ouverture
24/07 > 20/09 I De 10h00 à 19h00 I Tous les jours
21/09 > 31/10 I De 10h00 à 18h00 I Tous les jours sauf les lundis
01/11 > 30/12 I De 10h00 à 17h00 I Tous les jours sauf dimanches, lundis, fériés et 24 décembre