E zinzale ? Zittu zittu ! Pour éviter la reproduction des moustiques, adoptons les bons réflexes ! Je vide, je jette, je couvre !
Les bons réflexes
Una volta à settimana viotu i piattini sottu à i vasetti di fiori, o ci mettu a rena
Je vide 1 fois par semaine les soucoupes de pots de fleurs ou je mets du sable
E vasche, e copru cù una zinzalera o da ch’elle sianu tuppate bè
Je couvre hermétiquement ou avec une moustiquaire les réservoirs d’eau
Nettu e grundaghje, l’ochji è i siffò
Je nettoie les gouttières, les regards et les siphons
Allocu i stuvigli è a robba chì si pò tene l’acqua piuvana
Je range à l’abri les récipients et les objets qui peuvent retenir de l’eau de pluie
Trascegliu è ghjettu tuttu ciò ch’ùn mi ghjova più
Je trie et je jette tout ce qui ne me sert plus
Je vide 1 fois par semaine les soucoupes de pots de fleurs ou je mets du sable
E vasche, e copru cù una zinzalera o da ch’elle sianu tuppate bè
Je couvre hermétiquement ou avec une moustiquaire les réservoirs d’eau
Nettu e grundaghje, l’ochji è i siffò
Je nettoie les gouttières, les regards et les siphons
Allocu i stuvigli è a robba chì si pò tene l’acqua piuvana
Je range à l’abri les récipients et les objets qui peuvent retenir de l’eau de pluie
Trascegliu è ghjettu tuttu ciò ch’ùn mi ghjova più
Je trie et je jette tout ce qui ne me sert plus
La lutte contre les moustiques est l'affaire de tous
La lutte contre les moustiques est l'affaire de tous. C'est le message que veulent faire passer la Collectivité de Corse et l'ARS par une campagne de sensibilisation sur la lutte anti-moustiques.
La plupart du temps, les moustiques prolifèrent dans notre environnement immédiat (jardin, terrasse, etc.). Il leur suffit juste d’un peu d’eau pour pondre et proliférer, qu’il s’agisse d’une flaque, du fond d’un récipient ou d’un pot de fleurs, d’une gouttière.
Ce sont des gestes simples de tous les jours qui permettent de les éliminer, sans besoin de faire appel à des insecticides. C’est pourquoi, la sensibilisation dès le plus jeune âge est menée pour comprendre le cycle de vie d’un moustique et les moyens pour éviter leur prolifération.
Dans ce contexte, des séances d’information et de sensibilisation sont organisées dans les écoles, pour connaître, dès le plus jeune âge les bons gestes.
La plupart du temps, les moustiques prolifèrent dans notre environnement immédiat (jardin, terrasse, etc.). Il leur suffit juste d’un peu d’eau pour pondre et proliférer, qu’il s’agisse d’une flaque, du fond d’un récipient ou d’un pot de fleurs, d’une gouttière.
Ce sont des gestes simples de tous les jours qui permettent de les éliminer, sans besoin de faire appel à des insecticides. C’est pourquoi, la sensibilisation dès le plus jeune âge est menée pour comprendre le cycle de vie d’un moustique et les moyens pour éviter leur prolifération.
Dans ce contexte, des séances d’information et de sensibilisation sont organisées dans les écoles, pour connaître, dès le plus jeune âge les bons gestes.
Moustiques vecteurs ou nuisibles en Corse
Il existe en Corse 47 espèces différentes de moustiques. Plus ou moins grands, rayés ou pas, vivant plutôt dans les étangs à la campagne et dans des coupelles d’eau proche des habitations, piquant le jour et la nuit, etc. Sur ces 47 espèces seulement 6 peuvent transmettre des maladies. On les appelle dès lors moustiques "vecteurs". Pour les autres ils ne sont que "nuisants".
Liées aux voyages sont apparues sous nos latitudes des maladies comme la dengue, le chikungunya et récemment le zika. Ces maladies considérées comme plutôt tropicales qui font progressivement leur apparition sous nos hémisphères sont propagées par le moustique tigre Aedes albopictus, qui vit plutôt dans des environnements domestiques et présent en Corse depuis plus d’une décennie. Il colonise maintenant 51 départements français et continue chaque année sa progression.
Demain, d’autres pathologies pourraient apparaître, comme la fièvre du West Nile véhiculée par le moustique du genre Culex.
Le moustique a un lourd passé, un présent dévastateur dans de nombreuses régions du monde (il est responsable de plus 435 000 décès en 2017, sources OMS) et encore un avenir, à la fois comme vecteur de maladie, mais aussi comme nuisant, perturbateur de nos nuits ou de moments entre amis à l’extérieur et à domicile.
Liées aux voyages sont apparues sous nos latitudes des maladies comme la dengue, le chikungunya et récemment le zika. Ces maladies considérées comme plutôt tropicales qui font progressivement leur apparition sous nos hémisphères sont propagées par le moustique tigre Aedes albopictus, qui vit plutôt dans des environnements domestiques et présent en Corse depuis plus d’une décennie. Il colonise maintenant 51 départements français et continue chaque année sa progression.
Demain, d’autres pathologies pourraient apparaître, comme la fièvre du West Nile véhiculée par le moustique du genre Culex.
Le moustique a un lourd passé, un présent dévastateur dans de nombreuses régions du monde (il est responsable de plus 435 000 décès en 2017, sources OMS) et encore un avenir, à la fois comme vecteur de maladie, mais aussi comme nuisant, perturbateur de nos nuits ou de moments entre amis à l’extérieur et à domicile.
Une action partagée pour un objectif commun
La réglementation actuelle fait que l’organisation de la lutte contre les moustiques vecteurs de maladies est de la responsabilité de l’Etat, tandis que la lutte contre les moustiques nuisants, est de la responsabilité de la Collectivité de Corse.
Ces acteurs publics agissent en étroite collaboration mais leurs efforts seront vains, si chacun, à son propre niveau ne contribue pas non plus à la lutte contre le moustique. Le plus important service de lutte qui existe ne pourra jamais rentrer dans tous les jardins, traiter tous les pots de fleurs ou les gouttières et mettre si besoin de la lotion anti-moustique à tous les enfants.
Le message important à faire passer aujourd’hui est que la lutte contre les moustiques, « C’est aussi l’affaire de tous : adoptons les bons gestes ».
Ces acteurs publics agissent en étroite collaboration mais leurs efforts seront vains, si chacun, à son propre niveau ne contribue pas non plus à la lutte contre le moustique. Le plus important service de lutte qui existe ne pourra jamais rentrer dans tous les jardins, traiter tous les pots de fleurs ou les gouttières et mettre si besoin de la lotion anti-moustique à tous les enfants.
Le message important à faire passer aujourd’hui est que la lutte contre les moustiques, « C’est aussi l’affaire de tous : adoptons les bons gestes ».
Les bonnes pratiques
Il n’existe pas de vaccin contre le chikungunya, la fièvre West Nile ou le zika. Par conséquent, pour limiter au maximum les risques d’infection, il est important de se protéger des piqûres :
Cependant, les produits anti-moustiques (insecticides et répulsifs) ne permettent pas d’éliminer durablement les moustiques. Il est donc nécessaire de limiter leurs lieux de ponte et de repos.
Se protéger c’est d’abord éliminer les gîtes d’accueils potentiels du moustique. Pour éliminer les moustiques il ne faut pas leur offrir de lieux de vie, ni de lieux de reproduction.
La plupart du temps, les moustiques proviennent d’un gîte peu éloigné. Celui qui nous pique est donc né chez nous ou à proximité. C’est à chacun d’entre nous d’être vigilants pour détruire les larves.
Pour éliminer les larves de moustiques, il faut :
Ces gestes simples réduisent considérablement le risque de présence du moustique à proximité du domicile, et donc de piqûre
- appliquer des produits anti-moustiques (voir avec votre médecin ou votre pharmacien) ;
- se protéger avec des vêtements couvrants et amples ;
- protéger les nouveau-nés et les plus jeunes (moins de 3 ans) : mise en place de moustiquaires autour des lits.
Cependant, les produits anti-moustiques (insecticides et répulsifs) ne permettent pas d’éliminer durablement les moustiques. Il est donc nécessaire de limiter leurs lieux de ponte et de repos.
Se protéger c’est d’abord éliminer les gîtes d’accueils potentiels du moustique. Pour éliminer les moustiques il ne faut pas leur offrir de lieux de vie, ni de lieux de reproduction.
La plupart du temps, les moustiques proviennent d’un gîte peu éloigné. Celui qui nous pique est donc né chez nous ou à proximité. C’est à chacun d’entre nous d’être vigilants pour détruire les larves.
Pour éliminer les larves de moustiques, il faut :
- éliminer les endroits où l’eau peut stagner : petits détritus, encombrants, pneus usagés (vous pouvez les remplir de terre si vous ne voulez pas les jeter), déchets verts ;
- changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine, ou si possible supprimer les soucoupes des pots de fleur, remplacer l’eau des vases par du sable humide ;
- vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées et nettoyer régulièrement gouttières, regards, caniveaux et drainages ;
- couvrir les réservoirs d’eau avec un voile moustiquaire ou un simple tissu : bidons d’eau, citernes, bassins ;
- couvrir les piscines hors d’usage et évacuer l’eau des bâches ou traiter l’eau : eau de Javel, galet de chlore.
Ces gestes simples réduisent considérablement le risque de présence du moustique à proximité du domicile, et donc de piqûre