De jeunes manifestants ont conduit ce matin dans l’enceinte du Palais Lantivy à Aiacciu une action symbolique visant à demander le rapprochement sans délai d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri.
Cette action est, sur le fond, légitime, et le Conseil exécutif de Corse comprend et partage le sentiment d’injustice, d’incompréhension, et de colère ressenti non seulement par ces jeunes, mais aussi par toutes celles et ceux qui, dans l’île et ailleurs, souhaitent que la logique de vengeance cède la place à la primauté du droit.
Dans cette perspective, le Conseil exécutif de Corse et l’Assemblée de Corse ont, de façon unanime, demandé que le droit au rapprochement d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, comme demain celui d’Yvan Colonna, soit pleinement respecté et appliqué.
Des dizaines de communes et d’intercommunalités de Corse ont voté des motions aux mêmes fins.
Dans ces conditions, il est choquant, incompréhensible, et inacceptable que la seule réponse qu’apporte à ce jour l’Etat soit celle de la matraque et, comme annoncé dans un communiqué de la Préfecture de ce jour, de poursuites pénales contre des jeunes ayant dénoncé une injustice flagrante.
A l’injustice originelle du refus du rapprochement s’ajoute aujourd’hui la brutalité policière exercée contre des jeunes l’ayant dénoncée pacifiquement et symboliquement.
Eu égard à ces éléments, le Conseil exécutif de Corse demande solennellement :
Cette action est, sur le fond, légitime, et le Conseil exécutif de Corse comprend et partage le sentiment d’injustice, d’incompréhension, et de colère ressenti non seulement par ces jeunes, mais aussi par toutes celles et ceux qui, dans l’île et ailleurs, souhaitent que la logique de vengeance cède la place à la primauté du droit.
Dans cette perspective, le Conseil exécutif de Corse et l’Assemblée de Corse ont, de façon unanime, demandé que le droit au rapprochement d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, comme demain celui d’Yvan Colonna, soit pleinement respecté et appliqué.
Des dizaines de communes et d’intercommunalités de Corse ont voté des motions aux mêmes fins.
Dans ces conditions, il est choquant, incompréhensible, et inacceptable que la seule réponse qu’apporte à ce jour l’Etat soit celle de la matraque et, comme annoncé dans un communiqué de la Préfecture de ce jour, de poursuites pénales contre des jeunes ayant dénoncé une injustice flagrante.
A l’injustice originelle du refus du rapprochement s’ajoute aujourd’hui la brutalité policière exercée contre des jeunes l’ayant dénoncée pacifiquement et symboliquement.
Eu égard à ces éléments, le Conseil exécutif de Corse demande solennellement :
- que P. Alessandri et A. Ferrandi soient rapprochés sans délai, conformément au droit et au vote unanime de la représentation élue de la Corse ;
- qu’aucune poursuite pénale ni civile ne soit bien sûr engagée contre les jeunes manifestants d’Aiacciu ;
- l’identification et la sanction des responsables administratifs et/ou policiers ayant donné l’ordre d’intervenir manu militari contre les jeunes manifestants.