Galerie
Le concert - Eberhart Keilhau
Eberhart Keilhau, dit Monsu Bernardo
(Elseneur, 1624 - Rome, 1687)
Huile sur toile, 117 x 163 cm
Commune de Corte, INV 842.1.6
Keilhau, plus encore que d’autres artistes du XVII e siècle, est véritablement un peintre européen. Après une première formation au Danemark, il passe deux ans dans l’atelier de Rembrandt à Amsterdam. Il ouvre dans cette ville son propre atelier puis travaille en Allemagne, à Venise et en Lombardie, avant de se fixer définitivement à Rome en 1656. Très grand peintre du peuple, mais sans misérabilisme, Keilhau décrit les gens de la rue, marchands, musiciens, dentellières, chasseurs, enfants et vieillards, avec beaucoup d’empathie, leur donnant de la gravité et même comme ici une certaine noblesse mélancolique. La « peinture de la réalité » se développe au XVII e siècle et s’épanouira au siècle suivant, en partie sous son influence. Mais les représentations de Keilhau ont aussi un arrière-plan symbolique. Ici par exemple, s’ajoutent à la scène de genre les thèmes des âges de la vie et des allégories des sens (l’ouïe et le goût). Le Concert de Corte est un de ses plus beaux tableaux.
(Elseneur, 1624 - Rome, 1687)
Huile sur toile, 117 x 163 cm
Commune de Corte, INV 842.1.6
Keilhau, plus encore que d’autres artistes du XVII e siècle, est véritablement un peintre européen. Après une première formation au Danemark, il passe deux ans dans l’atelier de Rembrandt à Amsterdam. Il ouvre dans cette ville son propre atelier puis travaille en Allemagne, à Venise et en Lombardie, avant de se fixer définitivement à Rome en 1656. Très grand peintre du peuple, mais sans misérabilisme, Keilhau décrit les gens de la rue, marchands, musiciens, dentellières, chasseurs, enfants et vieillards, avec beaucoup d’empathie, leur donnant de la gravité et même comme ici une certaine noblesse mélancolique. La « peinture de la réalité » se développe au XVII e siècle et s’épanouira au siècle suivant, en partie sous son influence. Mais les représentations de Keilhau ont aussi un arrière-plan symbolique. Ici par exemple, s’ajoutent à la scène de genre les thèmes des âges de la vie et des allégories des sens (l’ouïe et le goût). Le Concert de Corte est un de ses plus beaux tableaux.
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