Concert Corse – Ecosse – Bretagne
Vendredi 8 octobre, 21h

Bretagne – Dremwell
Daniel Cadiou : Guitares
Dominique Le Guichaoua : Accordéon, binioù, harmonica, chant
Marin Lhopiteau : Harpe, violon
René Marchand : Bombarde, flûtes, veuze, chant

Écosse
Rob Gibson : Chant, guitare

Corse
Marco Campana, Thomas Cipriani, Stéphane Morel…


Voilà des années que Dremwell parcourt les routes, déballant sa musique bretonne de fest-noz en concert, de pub en théâtre et festival, tant en Bretagne, en France, qu’à l’étranger (Belgique, Pays de Galles, Suisse, Écosse, Autriche, USA, Pays Bas, Angleterre, Allemagne…). Un couple de sonneurs qui mue en quartet, quelques années d’expérimentation avant de trouver, grâce à la harpe, un son qui deviendra, parmi les autres instruments, une des particularités de la palette sonore du groupe… L’autre singularité du groupe est de travailler avec des musiciens d’autres pays, d’autres cultures, au gré de rencontres humaines et artistiques.

Dans la continuité d’Hirbad, son dernier album portant un regard sur l’horizon d’un vaste monde, Dremmwel féconde des rencontres humaines et musicales au gré des opportunités tout en se préoccupant de son propre répertoire macéré aux extraits de racines profondes. Pour sa venue en Corse dans le cadre du projet Francà U mare, le groupe qui célèbre cette année son trente-cinquième anniversaire sera le trait d’union entre l’Écossais Rob Gibson et le Corse Marco Campana, accompagné de ses amis, chanteurs du village de Tagliu-Isulacia qui participent depuis plusieurs années à l’aventure des Bretons.

« Avec eux l’horizon se débouche. Musique bretonne au programme des “ Jeudis du Parc ” à Pleuven. Commentaire d’un spectateur un peu déprimé par le temps : “La musique bretonne, on connaît ! ”. Sauf que le groupe Dremmwel, il ne l’avait jamais entendu, total, notre spectateur est resté jusqu’au bout et a mis à peine dix minutes à rejoindre tous ceux qui s’étaient mis à danser. Son horizon s’est élargi en découvrant ce groupe. La démarche de Dremmwel (l’Horizon en breton), explique sans doute la sonorité originale, dans tous les sens du mot, d’une musique qui mêle le biniou, la bombarde, la guitare, mais aussi la batterie et la harpe, devenue au fil des ans la signature du groupe. La musique de Dremmwel est dansante. Les Pleuvennois étaient très nombreux à entrer dans la danse, une spontanéité assez rare pour être mentionnée. Les choix mélodiques et les arrangements proposés par Dremmwel, donnent ce son qui ne ressemble à aucun autre. Le mariage des instruments est si personnel qu’il vaut mieux se taire et l’écouter, pour l’apprécier. » LE TÉLÉGRAMME