Théâtre « 80 ans de la Libération de la Corse : Jean Nicoli, de la Colonie à la Résistance » avec Patrizia Poli seule sur scène
Texte et mise en scène de Noël Casale
Venneri u 15 di settembre - 18.30
Mediateca di Castagniccia Mare è Monti - I Fulelli

Synopsis par Teatru di u cumunu / Théâtre du Commun : Pièce de théâtre
Quelques heures avant d’être décapité par des fascistes italiens, le 30 août 1943, Jean Nicoli écrivait à ses camarades qu’un jour « la Corse comprendrait et qu’elle serait communiste ». Tamantu sbagliu / Erreur colossal. Aujourd’hui ne serait-ce que sur le stricte plan électoral, une large majorité de la population de Corse se projette dans une France néo-fasciste (vote record pour le R.N.) ou ne se projette pas du tout (abstention record) et, localement, vers une autonomie certes souhaitable mais dont le projet social et politique peine à se définir clairement.
Alors voilà, ce qui nous intéresse nous, en cette année de commémoration corse, c’est d’essayer de mettre en question, avec le théâtre, la relation entre 1943 et 2023. Et de le faire non seulement avec des gens d’ici et d’ailleurs, mais aussi avec Shakespeare qui nous a bien dit, il y a plus de trois cents ans avec Roméo et Juliette, que face à la haine, l’amour n’a aucune chance. Avec Ranuccio Bianchi Bandinelli qui, en côtoyant Hitler et Mussolini à Rome en mai 1938 – « deux êtres d’une grande insignifiance » - a pu témoigner à sa façon, vingt-cinq ans avant Hannah Arendt, de la « banalité du mal ». Que l’exercice, comme dirait Fritz Lang, nous soit préférable.

​Durée : 1h

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