Rencontre entre l’artiste autrichien Gernot Wieland et Fabien Danesi, directeur du FRAC Corsica.
Lundi 9 décembre à 18h00
Centre Culturel Una Volta - Bastia

Une résidence artistique en Corse
Le Centre Una Volta a le plaisir de vous inviter à une rencontre exceptionnelle entre l’artiste autrichien Gernot Wieland et Fabien Danesi, directeur du FRAC Corsica, à l’occasion de la résidence de l’artiste à la Casa Conti Ange Leccia à Oletta.
Son travail, qui mêle film, dessin et performance, se caractérise par la fusion de récits historiques et de souvenirs personnels, brouillant ainsi la frontière entre documentaire et fiction. Ses œuvres abordent des thèmes tels que la honte des origines et la répression collective, souvent avec une touche d’humour subtil. Durant trois mois, Gernot Wieland a exploré la Corse, s’imprégnant de ses paysages notamment lors de longues marches. À l’occasion de cette rencontre, l’artiste partagera donc son expérience en Corse et discutera de l’influence de ce séjour sur sa pratique artistique. Cet échange promet d’être un moment privilégié pour comprendre les processus créatifs à l’œuvre chez Gernot Wieland et la manière dont il intègre ses expériences personnelles et les contextes culturels dans son art.

Né en 1968 à Horn en Autriche, Gernot Wieland est un cinéaste et un artiste. Il a étudié à l’Université des arts de Berlin et à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Ses courts-métrages sont des récits qu’il construit à l’aide de combinaisons idiosyncrasiques et parfois absurdes d’images et de langage. Pour ses images, Wieland utilise diverses techniques allant du dessin, des séquences Super 8, des diagrammes et de l’animation d’argile à la patatogravure et à l’aquarelle. Les techniques semblent aussi accessibles et personnelles que le contenu. Dans les histoires, Wieland parle avec sa propre voix, à la première personne. Des éléments autobiographiques et fictifs se mêlent pour créer un espace poétique. Les intrigues se déroulent comme des rêves : elles mélangent le passé et le présent, réunissant des protagonistes de l’enfance de Wieland, tels que des enseignants, des camarades de classe ou des membres de sa famille, avec des figures de l’histoire culturelle, telles que Sigmund Freud ou Jackson Pollock. Le personnel rejoint le politique et se transforme peu à peu en une analyse des normes sociales et de la répression –avec l’aide de l’humour, qui ne cesse de se manifester. Comme dans un rêve, les constellations et les connexions sont surréalistes, irrationnelles et déroutantes, mais tout finit par avoir un sens. (texte Nadja Quante)Parmi les récentes expositions personnelles, nous pouvons citer : KH Kunstler (Brème), Argos centre for audiovisual arts (Bruxelles), Kunst HalleSankt Gallen (Suisse), Museum of Modern Art (Berlin), Kindl – Centre d’art contemporain de Berlin. En expositions collectives : Museum of Moving Image (New York), Goethe Institut (Shanghai), Biennale internationale d’art contemporain d’Amérique du Sud, etdes festivals de films internationaux tels que IFFR –Rotterdam, IndieLisboa et Videonale –Kunstmuseum Bonn.Gernot Wieland a reçu plusieurs prix, dont le prix principal de la compétition allemande au 69e Festival international du court métrage d’Oberhausen.

Plus d'infos sur le site.