Exposition Francis et Christian Vincensini
Du lundi 12 au dimanche 18 août
Spaziu Pasquale Paoli - L'Isula

U Spaziu Pasquale Paoli vous invite à découvrir les oeuvres de Francis et Christian Vincensini.
Les échappées belles de Christian Vincensini :
Ce Bastiais s’est lancé dans la peinture en 2021 mais il dessine depuis toujours. Il était dessinateur dans le génie civil. « Je gardais ma mère. Pour m’occuper j’ai peint durant trois ans ». Il a peint 54 toiles au total dont 24 ont été exposées dans ce bel espace situé dans le Centre ancien de la ville.
Christian Vincensini a exposé pour la première fois en 2022 à Biguglia puis à L’Ile Rousse au Spaziu. « C’est compliqué de s’exposer » confie-t-il avec humilité. Son talent a été repéré par Francis Vincensini qui l’a encouragé.
« Je travaille à partir de photos » explique l’artiste qui a une prédilection pour les marines et les villages. Les siens : San Lorenzu et Cambia. Des œuvres plus sentimentales. L’attachement à la Corse et l’émerveillement qu’elle suscite en lui l’ont incité à représenter dans le Niolu I cinque frati et Calacuccia. Si ses balades le portent vers Petra di Verde il revient toujours vers Bastia, son port d’attache : « Bastia, ma vie. J’ai construit ma vie ici. » Sous son pinceau nous redécouvrons la plage de Ficaghjola, la promenade l’Aldilonda, la citadelle, le Vieux-Port, l’église Saint Jean. Au fil de ses toiles se dessine discrètement la silhouette d’une jeune femme élégante saisie dans une attitude ou une rêverie. Une muse inspirante qui semble éclairer son chemin.
Cet amoureux de Bastia charmé par le Cap Corse a peint Canari et Centuri : « ça rappelle qu’on est une île. » Son processus créatif débute toujours de la même manière :« Je fais une esquisse au feutre. J’affirme petit à petit. »
Ses toiles peintes à l’acrylique et à l’huile s’expriment avec des couleurs vives.

Toucher la sensibilité de celui qui regarde, et faire voyager son imaginaire, voilà ce que se propose d'offrir Francis Vincensini à travers ses toiles.
Des œuvres abstraites, de couleurs et de lumières, appliquées au couteau ou essuyées, qui lui permettent à lui, d'approcher une paix intérieure : "Je crois que le pire ennemi qu'on ait, c'est nous-même".
"A partir du moment où on arrive à régler ses comptes avec soi-même, et moi je le fais avec la peinture, on n'a plus de raison d'être en conflit avec qui que ce soit."
Aujourd’hui à la retraite de l'enseignement mais pas de sa passion de plus de 50 ans la peinture, toujours en parlant de ses élèves sources d'inspirations dans sa démarche artistique il aime à se rappeler que :
" Je trouve que les élèves, dans ma démarche, ont été d'une utilité sans nom, par leur fraîcheur, leurs remarques pertinentes, et ce besoin de se surpasser.
Je crois que sans eux, je n'existerais pas"

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