Mission de l’Etat à l’origine, créée en 1964 par André Malraux, l’Inventaire s’était donné pour objectif de mieux connaître son territoire, « de la cathédrale à la petite cuillère ».
Depuis la loi du 22 janvier 2002 les compétences en matière d’Inventaire sont transférées à la Collectivité Territoriale de Corse qui a intégré depuis l’Inventaire du Patrimoine au sein de ses services.
Depuis la loi du 22 janvier 2002 les compétences en matière d’Inventaire sont transférées à la Collectivité Territoriale de Corse qui a intégré depuis l’Inventaire du Patrimoine au sein de ses services.
L’inventaire topographique
À partir d’un territoire donné, l’objectif de l’Inventaire est de prendre en compte l’ensemble des éléments (bâti et mobilier) qui constituent son patrimoine. Le cadre chronologique de l’étude d’inventaire s’étend du 5e siècle après J. C. à une trentaine d’années avant la date de l’enquête.
Les recherches documentaires
Préalablement à l’enquête de terrain, le chercheur effectue des recherches documentaires notamment en bibliothèques et en archives (municipales, départementales, nationales), avec un dépouillement raisonné des différentes sources, aussi bien textuelles qu’iconographiques.
L’enquête sur le terrain
Le chercheur parcours le terrain muni des plans du cadastre afin d’identifier et de localiser chaque parcelle bâtie. Il examine ainsi l’ensemble du bâti d’une commune, non seulement celui situé dans les écarts (maisons, fours à pain, séchoirs…) mais également celui des bâtiments isolés (remises agricoles, moulin, aires à battre…). Les éléments présentant un intérêt font l’objet d’une description in situ, formalisée par une grille d’enquête. Les habitants sont également consultés, pour permettre de recueillir la mémoire des lieux et de compléter les informations.
Les objets mobiliers publics sont également étudiés, principalement ceux conservés dans les églises. Les objets privés peuvent être étudiés, avec l’accord du propriétaire.
Une couverture photographique est réalisée, par le chercheur et/ou un photographe, afin d’illustrer chaque élément inventorié.
L’ensemble des données recueillies est ensuite mis en forme par le biais de logiciels informatiques spécifiques. Ce travail de saisi et d’analyse s’effectue selon une méthodologie commune à toutes les régions françaises. Chaque œuvre étudiée fait l’objet d’une notice d’inventaire, véritable carte d’identité : les champs qui la constituent permettent la désignation de l’élément étudié, sa localisation, sa description, son historique et son statut.
Les résultats des inventaires sont versés dans les bases de données du Ministère de la Culture (Mérimée pour l’architecture, Palissy pour le mobilier et Mémoire pour le patrimoine monumental) sont centralisées et consultables sur la Plate-forme Ouverte du Patrimoine (POP).
Les objets mobiliers publics sont également étudiés, principalement ceux conservés dans les églises. Les objets privés peuvent être étudiés, avec l’accord du propriétaire.
Une couverture photographique est réalisée, par le chercheur et/ou un photographe, afin d’illustrer chaque élément inventorié.
L’ensemble des données recueillies est ensuite mis en forme par le biais de logiciels informatiques spécifiques. Ce travail de saisi et d’analyse s’effectue selon une méthodologie commune à toutes les régions françaises. Chaque œuvre étudiée fait l’objet d’une notice d’inventaire, véritable carte d’identité : les champs qui la constituent permettent la désignation de l’élément étudié, sa localisation, sa description, son historique et son statut.
Les résultats des inventaires sont versés dans les bases de données du Ministère de la Culture (Mérimée pour l’architecture, Palissy pour le mobilier et Mémoire pour le patrimoine monumental) sont centralisées et consultables sur la Plate-forme Ouverte du Patrimoine (POP).
Deux autres types d’études ont été menés jusqu’à présent par l’Inventaire en Corse :
l’inventaire préliminaire : il s’agit d’une version moins approfondie et plus rapide de l’inventaire topographique. Cette étude permet de dégager, dans ses grandes lignes, le patrimoine d’une aire d’étude. l’inventaire thématique : il ne traite qu’une seule famille d’objets, issue du patrimoine bâti ou bien du mobilier. Les enquêtes thématiques menées par l’inventaire corse ont porté notamment sur le patrimoine industriel et les retables peints sur bois conservés dans les églises de Corse. D’autres sont actuellement en cours et portent sur l’orfèvrerie religieuse et le mobilier monumental en bois de la Haute-Corse. Les aires d’études définies dans le cadre de ces enquêtes thématiques sont à échelles variables et peuvent aussi bien couvrir l’ensemble de l’île que le patrimoine mobilier d’un seul édifice.
l’inventaire préliminaire : il s’agit d’une version moins approfondie et plus rapide de l’inventaire topographique. Cette étude permet de dégager, dans ses grandes lignes, le patrimoine d’une aire d’étude. l’inventaire thématique : il ne traite qu’une seule famille d’objets, issue du patrimoine bâti ou bien du mobilier. Les enquêtes thématiques menées par l’inventaire corse ont porté notamment sur le patrimoine industriel et les retables peints sur bois conservés dans les églises de Corse. D’autres sont actuellement en cours et portent sur l’orfèvrerie religieuse et le mobilier monumental en bois de la Haute-Corse. Les aires d’études définies dans le cadre de ces enquêtes thématiques sont à échelles variables et peuvent aussi bien couvrir l’ensemble de l’île que le patrimoine mobilier d’un seul édifice.