Exposition — « LUCE ETRUSCA - Parures féminines étrusques »

CUMMISSARIATU / COMMISSARIAT
Barbara Armbruster
Direttrice di richerca à u CNRS (RHAdAMANTE - TRACES UMR 5608),
Archeologa, Orefice prufeziunale
Directrice de recherches au CNRS (RHAdAMANTE - TRACES UMR 5608),
Archéologue, orfèvre professionnelle
 

 

Le parcours LUCE ETRUSCA, parures féminines étrusques, présente au public pour la première fois les collections d’orfèvrerie étrusque issues des fouilles conduites entre les années 1960 et 1980 au sein de la nécropole d’Aleria-Casabianda.

Ces parures précieuses accompagnaient les femmes étrusques de la vie à la mort et nous donnent une vision du quotidien des élites de cette antique société, fait de luxe et de distinction. En or principalement, mais également en argent et en bronze, ces ornements aux détails d’une grande finesse témoignent de la technicité exceptionnelle des orfèvres étrusques.

Les fouilles archéologiques conduites dans toute la péninsule italique révèlent un nombre remarquable d'ornements en or réalisés entre le VIIIe siècle et la fin du IIIe siècle av. J.-C. L’orfèvrerie étrusque est mondialement reconnue pour ses qualités esthétiques et techniques.

L’or est une matière rare et précieuse, appréciée dans toutes les cultures pour son éclat, sa couleur évoquant la lumière du soleil et ses valeurs symboliques, sociales et économiques. Son inaltérabilité et ses propriétés physico-chimiques en font un matériau privilégié, favorable au travail d’orfèvre, et l'érigent en métal noble recherché pour des parures des élites. En Corse, les parures en or apparaissent au sein des nécropoles étrusques d’Aleria dès le milieu du Ve siècle av. J.-C.