Restitution de la résidence d’écriture des élèves de 4ème du collège Henri Tomasi, médiation : Michèle Pedinielli et Marion Brunet - Médiathèque de Castagniccia Mare et Monti - I Fulelli

Cérémonie de restitution de la résidence de médiation des écrivaines MICHELE PEDINIELLI et MARION BRUNET qui ont accompagné les élèves de 4ème du collège Henri Tomasi dans l’écriture d’un polar ayant pour cadre le patrimoine industriel du Fium’Altu. 

Un exemplaire du livre imprimé sera remis à chaque élève concerné.

 

Dans le cadre du TER (territoire éducatif rural) de Castagniccia, le service du livre de la CDC a organisé avec la médiathèque de Castagniccia une résidence d’autrices de romans noirs avec les élèves de deux classes de 4ème du collège Henri Tomasi du 10 au 14 février 2025. Il s’est agi d’accompagner les élèves du collège dans l’écriture d’une nouvelle relevant du genre « polar » et mettant en scène le patrimoine industriel de la microrégion, dont, évidemment l’usine à tanins.

Le projet a été coordonné par l’agence « La Mutinerie », basée à Nantes.

La Direction du Patrimoine de la Collectivité de Corse a été associée au projet afin de donner des éléments aux autrices, aux adolescents et aux e,nseignants, des éléments éclairant le patrimoine industriuel du Fium’Altu.

Le court récit imaginé par les élèves intègre les codes du polar et met en scène des personnages inspirés par l’histoire de l’usine à tanins, par l’Histoire des pieve de Casinca, Orezza, Ampugnani, Tavagna, et par les témoignages d’habitants (parfois leurs parents ou arrières grands-parents)..

Le texte a été mise en page et imprimé avec un préambule bilingue (le texte est en français).

 

Discours des officiels présents. (11h)

Présentation du livre par Michèle Pedinielli.

Remise du livre aux élèves par la Conseillère Exécutive.

Présentation du contexte par Pierre-Jean Campocasso.

Discours des enseignants et des élèves.

Diaporama photos des ateliers d’écriture. 

Vidéo prise de parole de Marion Brunet.

Repas avec les élèves (13h)

 

 

 

Michèle Pedinielli est journaliste de formation.

 

Après quinze années de ce métier elle est passée à la conception éditoriale web. Consultante en communication digitale, elle a formé des journalistes au web, tout en rédigeant quelques papiers, pour divers journaux.

 

De retour dans ses Alpes Maritimes natives, elle se destine à l’écriture faisant suite à la sélection de sa première nouvelle, "Celle que l’on ne voit pas", par le Festival Toulouse Polars du Sud. Elle obtient le troisième prix au concours de nouvelles Thierry Jonquet 2015.

 

Sur sa lancée elle écrit le roman policier "Boccanera" qui est édité en 2018 aux éditions de l'Aube. Michèle Pedinielli a reçu le prix Lion Noir 2019 pour son roman lors du festival du Livre Policier de Neuilly-Plaisance.

 

Et donc la série des « Boccanera » continue :

• Après les chiens, Éditions de l'Aube, 2019, 

• La Patience de l'immortelle, Éditions de l'Aube, 2021,  qui se déroule en Corse

• Sans collier, Éditions de l'Aube, 2023, 

• Un seul œil, Éditions de l'Aube, 2025.

 

Après des études de Lettres, elle a travaillé comme éducatrice spécialisée dans différents secteurs, notamment en psychiatrie. Elle est l’auteure de L’été circulaire, Grand Prix de littérature policière 2018 et Prix des libraires du Livre de Poche 2019, et de Vanda, en 2020, publiés aux éditions Albin Michel. Elle est également une auteure reconnue et primée pour ses romans « young adults » (Sans foi ni loi, 2019, Pépite d’or au Salon du livre de Montreuil; Plein gris, 2021).Sadulte, Nos armes

Son dernier roman pour adultes, Nos armes, est Prix des lecteurs de la ville de Brive 2024, Prix littéraire du Barreau de Marseille 2024.

Elle est la nouvelle lauréate du prix commémoratif Astrid-Lindgren (ALMA), créé en 2002 par le gouvernement suédois pour récompenser une œuvre destinée à la jeunesse. La nouvelle a été annoncée le 1er avril, à Stockholm. Le prix lui y sera décerné le 9 juin 2025. 

Marion Brunet est la deuxième Française, après Jean-Claude Mourlevat, à recevoir cette distinction, dotée de 5 millions de couronnes suédoises (environ 462 000 euros). Ce qui en fait la deuxième plus généreuse au monde, après le prix Nobel (11 millions de couronnes, environ 1 million d’euros), en plus d’être l’une des plus importantes de la littérature jeunesse.

Pour expliquer le choix du jury, sa présidente, la critique Boel Westin, a affirmé : « Marion Brunet décrit d’une plume éblouissante la réalité des jeunes dans un monde de plus en plus matérialiste et menaçant. Le présent et le futur s’entrelacent dans ses récits lumineux, où les frontières de l’amitié et de l’amour sont constamment mises à l’épreuve. »