Le journal « Le Monde » relatait dans un article du 6 juin, intitulé « Chlordécone : les Antilles empoisonnées pour des générations », que la quasi-totalité des Guadeloupéens et des Martiniquais étaient contaminés par ce pesticide ultra-toxique, utilisé massivement de 1972 à 1993 dans les bananeraies.
Observons qu’en France, l’utilisation de ce produit avait été interrompue depuis plusieurs années.
Le mutisme des autorités compétentes, depuis la révélation de ces faits, en dit long sur la considération dont ces peuples font l’objet. Face à ce scandale sanitaire, j’apporte mon total soutien aux Martiniquais et aux Guadeloupéens. Le gouvernement français doit reconnaitre que sa responsabilité est engagée pour avoir autorisé l’usage de ce pesticide malgré les preuves de sa toxicité. Des mesures urgentes doivent être mises en œuvre tant sur le plan de la santé publique que sur celui de la réparation des préjudices.
De son côté, la Corse a également été confrontée, dans son histoire récente, à cette même attitude de déni de la part des instances politiques, notamment lors de l’affaire des boues rouges, de celle de la mine d’amiante de Canari ou bien de Tchernobyl. Lors de cette catastrophe, la contamination par le nuage radioactif a été à l’origine de nombreux cancers dans l’indifférence voire le mépris des autorités parisiennes, jusqu’à ce que l’Assemblée de Corse diligente sa propre étude.
Les analyses réalisées récemment par l’association Aria Linda sur la présence de métaux lourds dans les cheveux de personnes habitant la région ajaccienne montrent de préoccupantes sources de pollution. La centrale thermique et les nombreux bateaux accostant dans le port constituent un risque important pour la santé publique.
C’est pourquoi je proposerai que soit réalisée une étude sanitaire sur cette problématique lors de la prochaine réunion des commissions santé et énergie de la mer ainsi qu’aux représentants de l’Observatoire Régional de la Santé.
Pour les Corses comme pour les peuples des Caraïbes, il serait plus que périlleux de laisser la question de la santé publique entre les mains de responsables parisiens semblant y être totalement insensibles.
Observons qu’en France, l’utilisation de ce produit avait été interrompue depuis plusieurs années.
Le mutisme des autorités compétentes, depuis la révélation de ces faits, en dit long sur la considération dont ces peuples font l’objet. Face à ce scandale sanitaire, j’apporte mon total soutien aux Martiniquais et aux Guadeloupéens. Le gouvernement français doit reconnaitre que sa responsabilité est engagée pour avoir autorisé l’usage de ce pesticide malgré les preuves de sa toxicité. Des mesures urgentes doivent être mises en œuvre tant sur le plan de la santé publique que sur celui de la réparation des préjudices.
De son côté, la Corse a également été confrontée, dans son histoire récente, à cette même attitude de déni de la part des instances politiques, notamment lors de l’affaire des boues rouges, de celle de la mine d’amiante de Canari ou bien de Tchernobyl. Lors de cette catastrophe, la contamination par le nuage radioactif a été à l’origine de nombreux cancers dans l’indifférence voire le mépris des autorités parisiennes, jusqu’à ce que l’Assemblée de Corse diligente sa propre étude.
Les analyses réalisées récemment par l’association Aria Linda sur la présence de métaux lourds dans les cheveux de personnes habitant la région ajaccienne montrent de préoccupantes sources de pollution. La centrale thermique et les nombreux bateaux accostant dans le port constituent un risque important pour la santé publique.
C’est pourquoi je proposerai que soit réalisée une étude sanitaire sur cette problématique lors de la prochaine réunion des commissions santé et énergie de la mer ainsi qu’aux représentants de l’Observatoire Régional de la Santé.
Pour les Corses comme pour les peuples des Caraïbes, il serait plus que périlleux de laisser la question de la santé publique entre les mains de responsables parisiens semblant y être totalement insensibles.
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