Monsieur le Président du Conseil exécutif,
Monsieur le Député, Président de l’Office des Transports de la Corse,
Monsieur le Maire,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président – Directeur général,
Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs,
Nous voici réunis à Ajaccio pour célébrer le premier anniversaire de la compagnie maritime Corsica Linea. L’année 2016 a été une année riche pour le transport maritime en Corse. Depuis les soubresauts judiciaires, sociaux et financiers, qui ont émaillé la fin de vie de la SNCM jusqu’à sa dissolution à la fin de l’année 2015, que de chemin parcouru !
D’ailleurs, et je ne veux viser personne depuis cette tribune, souvenons-nous comment a été orchestré la catastrophique privatisation de la SNCM en 2005. Une opération faite à des fins exclusivement privées.
L’an passé, et sans rentrer dans les détails techniques, des entrepreneurs corses ont décidé de s’unir pour lancer cette nouvelle compagnie.
Si je suis présent aujourd’hui, aux côtés du Président du Conseil Exécutif et du Président de l’Office des transports, c’est parce que votre entreprise joue un rôle essentiel dans le secteur des transports maritimes corses, et au-delà dans l’économie de l’île. Et aussi parce que cet anniversaire permet de mesurer le chemin parcouru.
Corsica Linea c’est 170 Millions d’euros de chiffre d’affaires, près de 500 000 passagers transportés l’an passé, un lien évident avec le tissu économique insulaire.
Cela passe notamment par la présence de fournisseurs locaux ou de partenariats avec les acteurs du tourisme.
Corsica Linea, c’est aussi près de 900 salariés. Dont un grand nombre de Corses, qu'ils soient marins ou sédentaires. Leur situation nous tient particulièrement à cœur. Nul n’ignore, ici, le fort engagement de la majorité territoriale en faveur du développement de l’emploi en Corse.
Vous le savez, depuis un an, l’Assemblée de Corse a pris des décisions importantes concernant la gestion de ses transports maritimes. Je vous rappellerai brièvement quels étaient les objectifs que nous poursuivions.
Tout d’abord, il nous fallait rompre avec l’ambigüité qui prévalait jusqu’alors. Dans le respect du droit communautaire mais aussi en prenant en compte la spécificité du trafic entre la Corse et le Continent.
Il s’agissait pour la Collectivité Territoriale, c’est-à-dire pour la Corse, de maîtriser les outils par la création d’une société d’investissement chargée notamment du financement du renouvellement de la flotte. Mais aussi de créer deux SEMOP pour les ports secondaires et principaux.
Nous voulions également le plus d’efficience possible dans la gestion de l’enveloppe de continuité territoriale et de son affectation. Cela passera par davantage de contrôle et d’évaluation du dispositif. Je veux saluer ici la victoire obtenue quant à la déspécialisation des reliquats de cette enveloppe.
Je veux saluer également l’implication dans ce dossier de Jean-Félix Acquaviva, encore pour quelques jours Président de l’Office des transports de la Corse. A ce titre je veux louer la concertation engagée, notamment avec la tenue d’une réunion plénière des commissions de l’Assemblée de Corse ou bien encore avec les multiples réunions de la commission spéciale relative à la compagnie maritime de la Corse.
Enfin, je veux remercier les dirigeants de Corsica Linea pour le travail accompli depuis un an.
Monsieur le Député, Président de l’Office des Transports de la Corse,
Monsieur le Maire,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président – Directeur général,
Monsieur le Directeur général,
Mesdames et Messieurs,
Nous voici réunis à Ajaccio pour célébrer le premier anniversaire de la compagnie maritime Corsica Linea. L’année 2016 a été une année riche pour le transport maritime en Corse. Depuis les soubresauts judiciaires, sociaux et financiers, qui ont émaillé la fin de vie de la SNCM jusqu’à sa dissolution à la fin de l’année 2015, que de chemin parcouru !
D’ailleurs, et je ne veux viser personne depuis cette tribune, souvenons-nous comment a été orchestré la catastrophique privatisation de la SNCM en 2005. Une opération faite à des fins exclusivement privées.
L’an passé, et sans rentrer dans les détails techniques, des entrepreneurs corses ont décidé de s’unir pour lancer cette nouvelle compagnie.
Si je suis présent aujourd’hui, aux côtés du Président du Conseil Exécutif et du Président de l’Office des transports, c’est parce que votre entreprise joue un rôle essentiel dans le secteur des transports maritimes corses, et au-delà dans l’économie de l’île. Et aussi parce que cet anniversaire permet de mesurer le chemin parcouru.
Corsica Linea c’est 170 Millions d’euros de chiffre d’affaires, près de 500 000 passagers transportés l’an passé, un lien évident avec le tissu économique insulaire.
Cela passe notamment par la présence de fournisseurs locaux ou de partenariats avec les acteurs du tourisme.
Corsica Linea, c’est aussi près de 900 salariés. Dont un grand nombre de Corses, qu'ils soient marins ou sédentaires. Leur situation nous tient particulièrement à cœur. Nul n’ignore, ici, le fort engagement de la majorité territoriale en faveur du développement de l’emploi en Corse.
Vous le savez, depuis un an, l’Assemblée de Corse a pris des décisions importantes concernant la gestion de ses transports maritimes. Je vous rappellerai brièvement quels étaient les objectifs que nous poursuivions.
Tout d’abord, il nous fallait rompre avec l’ambigüité qui prévalait jusqu’alors. Dans le respect du droit communautaire mais aussi en prenant en compte la spécificité du trafic entre la Corse et le Continent.
Il s’agissait pour la Collectivité Territoriale, c’est-à-dire pour la Corse, de maîtriser les outils par la création d’une société d’investissement chargée notamment du financement du renouvellement de la flotte. Mais aussi de créer deux SEMOP pour les ports secondaires et principaux.
Nous voulions également le plus d’efficience possible dans la gestion de l’enveloppe de continuité territoriale et de son affectation. Cela passera par davantage de contrôle et d’évaluation du dispositif. Je veux saluer ici la victoire obtenue quant à la déspécialisation des reliquats de cette enveloppe.
Je veux saluer également l’implication dans ce dossier de Jean-Félix Acquaviva, encore pour quelques jours Président de l’Office des transports de la Corse. A ce titre je veux louer la concertation engagée, notamment avec la tenue d’une réunion plénière des commissions de l’Assemblée de Corse ou bien encore avec les multiples réunions de la commission spéciale relative à la compagnie maritime de la Corse.
Enfin, je veux remercier les dirigeants de Corsica Linea pour le travail accompli depuis un an.
La maîtrise du transport maritime, comme de l’aérien, dans une île comme la Corse, constitue un enjeu stratégique pour les institutions. Souvent, les choix validés par le passé étaient guidés par des intérêts extérieurs à notre pays.
Aujourd’hui, nous avons fixé un cap et nous l’avons fait ensemble, dans le respect des intérêts privés mais en gardant toujours à l’esprit la nécessité de préserver et de promouvoir le bien public.
Nous avons donc fixé un cap respectueux de tous les acteurs, syndicalistes, socio-professionnels ou opérateurs. Et cela dans l’intérêt supérieur de la Corse.
Aujourd’hui, nous avons fixé un cap et nous l’avons fait ensemble, dans le respect des intérêts privés mais en gardant toujours à l’esprit la nécessité de préserver et de promouvoir le bien public.
Nous avons donc fixé un cap respectueux de tous les acteurs, syndicalistes, socio-professionnels ou opérateurs. Et cela dans l’intérêt supérieur de la Corse.