Cari Culleghi,
Je ne serai pas long afin d’éviter de rallonger un peu plus cette séance dans cet hémicycle d’une chaleur étouffante. Je suis heureux de vous retrouver donc en pleine saison estivale, alors que la Corse est confrontée à de multiples problématiques : sécheresse, coût de la vie, afflux touristique massif, etc… Les sujets ne manquent pas, et nous y reviendrons pour partie dans le cadre de nos débats du jour. Néanmoins ils ne sont que les témoins d’un sous-équipement structurel, et d’une absence historique de projet de long terme. Nous n’avons jamais été capables de dire qu’elle économie nous voulions, quel tourisme nous voulions, et à cela s’ajoutant le déficit de développement nous sommes confrontés à une incapacité progressive de faire face à la saisonnalité. Réserve en eau insuffisante, centrale du Vazziu sous-dimensionnée et risque de black-out sont désormais devenus quotidiens.
Cette vision, qui n’est malheureusement pas pessimiste ou alarmiste mais belle et bien factuelle, se veut résolument tournée vers l’avenir. Vers l’avenir car je pense que nous avons un rôle à jouer. Nous subissons malgré nous les effets de cette saisonnalité que nous ne sommes en mesure de maîtriser et coordonner. Alors il serait peut être temps que nous travaillions le sujet, et que nous puissions irriguer les réflexions communes d’une vision nouvelle et fraîche. Que nous puissions nous positionner clairement sur la Corse que nous voulons dans 30 ans. Une corse développée et émancipée qui saura faire face aux défis qui nous attendent.
Je crois chers collègues que nous en sommes capables.
Seduta di u 4 di lugliu - Discorsu di Pascal Zagnoli, Vici Presidente di l'Assemblea di a Giuventù
* Seul le prononcé fait foi
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