Cari tutti,
Cum’è l’altri l’anu fattu nanzu, femu dinù u cunstatu affanosu di a crescita di a viulenza in Corsica dipoi qualchi tempu.
‘Ssu cunstatu hè quellu d’un stranu inventariu di diversi fatti più o menu impurtanti, di viulenze urbane, d’atti criminali...
Hè quellu d’una viulenza diventata urdinaria, d’una ecunumia trasinata da pratiche aggressive chì rinforzanu torna una reputazione di un’isula accidiosa.
Di pettu à una viulenza chì piglia forme di più in più varie, di menu in menu capiscitoghje, si scetenu u dubbitu deletariu, u penseru, a paura. Una perdita di sperenza, a volta testimonia di demissione, di rinunziu.
Ce constat est douloureux tant il est loin de l’aspiration au bonheur et à la paix que nous revendiquons.
Une prétention qui fait le sens de notre engagement au sein de cette Assemblée et de notre promesse de travailler à définir, avec toutes les composantes de notre peuple, un projet de société qui privilégie le respect de l’autre et valorise l’intérêt collectif.
Et s’il est vrai que la Corse est une terre de paradoxes où se cultivent pêle-mêle les solidarités et les silences, le désir de justice mais les lâchetés aussi, ce projet réclame une mobilisation qui ne peut avoir de réalité que si nous consentons à résister et à nous ancrer autour des valeurs que nous voulons défendre.
De notre capacité à nous extraire de nos contradictions, de la force de nos convictions et de nos choix tant en matière d’urbanisme, d’agriculture que de développement économique et social dépend la survie de notre pays... A défaut, il nous faudra nous résoudre à abandonner notre terre au pouvoir de l’argent, à la logique marchande et à l’arbitraire.
Il est aussi une violence, venue de l’extérieur, qui est celle d’un Etat autoritaire et d’un pouvoir qui emploie les grands moyens contre toute contestation alors qu’il peine à enrayer la criminalité ordinaire et quotidienne.
A Francia, stu paese chì si dice sempre di i Dritti di l’Omi, impedisce cun forza tutt’a vulintà di prutestazione d’un populu chì vole cumbatte l’inghjustizia è a parzialità.
Hè à u nome di u Statu di Dritti, chì si ferisce è si stroppia tutti i sgaiuffi in « Gilets Jaunes » allora chì stu paese loda a gloria di una demucrazia francese, à prima vista in fallimentu...
Hè stu paese chì imprigiuneghje Alain Ferrandi è Petru Alessandri è ricusa d’avvicinali di e so famiglie mentre chì un drittu u permette.
C’est encore ce pays dont la gouvernance ne retient du mot liberté que le droit de réprimer ce qui entrave...et fait du principe d’Egalité devant la loi, un concept à géométrie variable, revanchard et paramétrable...selon que l’on soit riche et puissant...que l’on assassine père, mère, épouse et même enfants... ou que l’on tue un haut fonctionnaire.
La Corse fait depuis longtemps l’expérience d’une logique politique destinée à maintenir dans un état de minorité un peuple qui aspire à son émancipation et qui l’a clairement exprimé dans les urnes.
La période actuelle est particulièrement révélatrice des méthodes perfides d’une gouvernance et de ses zélés serviteurs qui confisquent le bulletin de vote parce qu’il dérange et la parole parce qu’il fait chaud...Qui élève le doute en principe et le soupçon en système, légitimant ainsi dans une Corse suspectée d’incompétence et de corruption, le renforcement de la tutelle vertueuse et salvatrice de l’Etat.
Un Etat dont le Président qui se prétend ouvert au dialogue et à la concertation est venu le 4 avril à Cuzzà pour le dernier acte de son grand débat.
Concernant la Corse il n’a pas failli à sa réputation... Celle d’un Président arrogant et coutumier de sentences absurdes et cyniques.
Au-delà de ce que nous avons pu voir et entendre de cette parodie de débat démocratique, la petite histoire ne nous dit pas si les écharpes tricolores, en applaudissant à la proclamation de notre crime commun ont ainsi manifesté leur volonté de faire pénitence. Eux qui font partie intégrante de ce peuple accusé de porter collectivement la tâche indélébile du meurtre d’un préfet.
La petite histoire de nous ne dit pas non plus, si c’est en gage de cette repentance et du renouvellement de leur foi en lui, que le Président Macron a ouvert un chemin aux partisans du béton pour résidence secondaire, et offert aux nostalgiques de l’ancien système l’espérance de leur résurrection en même temps que la perspective d’une mise à distance des élus de la majorité territoriale.
Une nouvelle mandature de l’Assemblea di a Ghjuventù est installée, renouvelée en partie, forte de l’engagement toujours plus grand de la jeunesse et déterminée à réaffirmer che no simu quì... simu quì pour que la grande Histoire ne retienne que la stérilité des manœuvres d’un pouvoir manipulateur qui oppose pour mieux régner et témoigne du dernier spasme des dinosaures de la pulitichella avant l’extinction définitive.
Cum’è l’altri l’anu fattu nanzu, femu dinù u cunstatu affanosu di a crescita di a viulenza in Corsica dipoi qualchi tempu.
‘Ssu cunstatu hè quellu d’un stranu inventariu di diversi fatti più o menu impurtanti, di viulenze urbane, d’atti criminali...
Hè quellu d’una viulenza diventata urdinaria, d’una ecunumia trasinata da pratiche aggressive chì rinforzanu torna una reputazione di un’isula accidiosa.
Di pettu à una viulenza chì piglia forme di più in più varie, di menu in menu capiscitoghje, si scetenu u dubbitu deletariu, u penseru, a paura. Una perdita di sperenza, a volta testimonia di demissione, di rinunziu.
Ce constat est douloureux tant il est loin de l’aspiration au bonheur et à la paix que nous revendiquons.
Une prétention qui fait le sens de notre engagement au sein de cette Assemblée et de notre promesse de travailler à définir, avec toutes les composantes de notre peuple, un projet de société qui privilégie le respect de l’autre et valorise l’intérêt collectif.
Et s’il est vrai que la Corse est une terre de paradoxes où se cultivent pêle-mêle les solidarités et les silences, le désir de justice mais les lâchetés aussi, ce projet réclame une mobilisation qui ne peut avoir de réalité que si nous consentons à résister et à nous ancrer autour des valeurs que nous voulons défendre.
De notre capacité à nous extraire de nos contradictions, de la force de nos convictions et de nos choix tant en matière d’urbanisme, d’agriculture que de développement économique et social dépend la survie de notre pays... A défaut, il nous faudra nous résoudre à abandonner notre terre au pouvoir de l’argent, à la logique marchande et à l’arbitraire.
Il est aussi une violence, venue de l’extérieur, qui est celle d’un Etat autoritaire et d’un pouvoir qui emploie les grands moyens contre toute contestation alors qu’il peine à enrayer la criminalité ordinaire et quotidienne.
A Francia, stu paese chì si dice sempre di i Dritti di l’Omi, impedisce cun forza tutt’a vulintà di prutestazione d’un populu chì vole cumbatte l’inghjustizia è a parzialità.
Hè à u nome di u Statu di Dritti, chì si ferisce è si stroppia tutti i sgaiuffi in « Gilets Jaunes » allora chì stu paese loda a gloria di una demucrazia francese, à prima vista in fallimentu...
Hè stu paese chì imprigiuneghje Alain Ferrandi è Petru Alessandri è ricusa d’avvicinali di e so famiglie mentre chì un drittu u permette.
C’est encore ce pays dont la gouvernance ne retient du mot liberté que le droit de réprimer ce qui entrave...et fait du principe d’Egalité devant la loi, un concept à géométrie variable, revanchard et paramétrable...selon que l’on soit riche et puissant...que l’on assassine père, mère, épouse et même enfants... ou que l’on tue un haut fonctionnaire.
La Corse fait depuis longtemps l’expérience d’une logique politique destinée à maintenir dans un état de minorité un peuple qui aspire à son émancipation et qui l’a clairement exprimé dans les urnes.
La période actuelle est particulièrement révélatrice des méthodes perfides d’une gouvernance et de ses zélés serviteurs qui confisquent le bulletin de vote parce qu’il dérange et la parole parce qu’il fait chaud...Qui élève le doute en principe et le soupçon en système, légitimant ainsi dans une Corse suspectée d’incompétence et de corruption, le renforcement de la tutelle vertueuse et salvatrice de l’Etat.
Un Etat dont le Président qui se prétend ouvert au dialogue et à la concertation est venu le 4 avril à Cuzzà pour le dernier acte de son grand débat.
Concernant la Corse il n’a pas failli à sa réputation... Celle d’un Président arrogant et coutumier de sentences absurdes et cyniques.
Au-delà de ce que nous avons pu voir et entendre de cette parodie de débat démocratique, la petite histoire ne nous dit pas si les écharpes tricolores, en applaudissant à la proclamation de notre crime commun ont ainsi manifesté leur volonté de faire pénitence. Eux qui font partie intégrante de ce peuple accusé de porter collectivement la tâche indélébile du meurtre d’un préfet.
La petite histoire de nous ne dit pas non plus, si c’est en gage de cette repentance et du renouvellement de leur foi en lui, que le Président Macron a ouvert un chemin aux partisans du béton pour résidence secondaire, et offert aux nostalgiques de l’ancien système l’espérance de leur résurrection en même temps que la perspective d’une mise à distance des élus de la majorité territoriale.
Une nouvelle mandature de l’Assemblea di a Ghjuventù est installée, renouvelée en partie, forte de l’engagement toujours plus grand de la jeunesse et déterminée à réaffirmer che no simu quì... simu quì pour que la grande Histoire ne retienne que la stérilité des manœuvres d’un pouvoir manipulateur qui oppose pour mieux régner et témoigne du dernier spasme des dinosaures de la pulitichella avant l’extinction définitive.
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